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    Avancer sans un bruit dans la terreur la plus sournoise.
    Pour ne pas tomber chez sa sœur la folie.
    Asphyxie orgasmique d'un soir de pleine lune.
    Où les questionnements fleurissent l'esprit.
    Bel homme aux milles facettes...

    Cherche, sur les cordes d'un instrument qui n'existe pas, des sons venus de ses entrailles.

    Avancer dans le rêve soudain d'une vie de gloire.
    Avancer vers l'inconnu et l'impossible.
    Dans la chambre noir d'un photographe mort.
    Oubliée dans le bain.

    Trop sombres sont mes nuages, trop blanche est ma peau. Trop contrastée ma vie et mes sentiments.

    Mutter.

    Un Chuchotement.

    La peur du noir c'est un peu comme la vie.
    On ne sait jamais où l'on avance et quand nous tomberons. Cela peut se situer entre l'infini et le très court.

    Avancer la tête en avant. La tête baissée parfois.
    D'avoir trop cru en un monde statique.

    Moi je rêve autant de sédentarité que de voyages.

    Émancipation?

    Avancer vers l'autre et lui tendre la main. Cette main que l'on pensait inutile.
    Pourquoi Dieu n'a t il pas seulement doter les ambidextres de deux mains?

    Maintenant je sais pourquoi. Disait l'enfant plus si enfant que ça.

    Ma main. Mon épaule. Mon cœur. Mes yeux. Mes lèvres. Mon sang. Je te tend tout dans un élan. Jusqu'a me déchirer la peau. La vie. Jusqu'à n'être plus rien. Jusqu'à faire partie de toi. Jusqu'à... la fin?

    Avancer sans un bruit dans la terreur la plus sournoise.
    Pour ne pas tomber chez sa sœur la folie.
    Asphyxie orgasmique d'un soir de pleine lune.
    Ou les questionnement fleurissent l'esprit.
    Bel hommes aux milles facettes.

    M'a sauver de la peur et de la folie.



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    Et celles là, qui courent en moi, comme pour mieux se jeter sur mes joues, elles signifient quoi?...

    Est ce que je suis une voleuse? Aux yeux de qui?
    Ai-je vraiment pris le plus beau des joyaux pour l'attacher autour de mon cou?

    "L'attacher"...

    Elles se ruent en se serrant les une contre les autres. En serrant l'organe battant.
    Elles se meuvent dans un unisson. Elles s'activent et vivent.
    Trop vivantes.

    Elles sont piquantes et douces à la fois. Elles ne savent pas parler. Elles ne savent se taire non plus.
    Elles sont vêtues de joie ou de tristesse. Elles sont l'océan qui m'anime.
    Elles sont ce qui me fait exister.
    Parce qu'avant elles je n'étais rien.

    Mon "moi", mon "je", mon "moi-même". Tous a moitié avoués.
    Quand les mots n'existent pas ou que les maux sont trop forts.

    Quand le poids est trop lourd.
    Le coeur trop petit.
    Le coeur débordant.

    Elles s'y pressent et s'y compressent.
    Elles rougissent le bout de votre nez
    Et tel un clown triste vous rendent autre.

    Et j'aime ces autres que je découvre grâce à elles.
    Qu'elles rendent sensibles et touchants.
    Qu'elles exorcisent.

    J'aime me sentir insignifiante pour qu'elles me disent que c'est ridicule.
    J'aime être heureuse et le ressentir vraiment lorsqu'elles m'accompagnent.

    Mais celles là, qui courent en moi, hésitantes à plonger sur un pull trop grand pour moi, elles signifient quoi?
    Je refuse d'attacher. Je refuse d'enfermer. Je refuse d'interdire. Je les refuse.
    Je refuse de me faire sentir voleuse ou méprisable auprès de qui que ce soit.
    Je ne veux qu'être aimée, heureuse, un point c'est tout.
    Le reste on s'en balance? Je ne crois pas...

    Elles sont qui ? Elles sont quoi?
    Pourquoi me serrent-elles?
    Pourquoi me mettent-elles en boule?
    Pourquoi, si ce n'est pas pour m'aider?
    Pourquoi, si elles finissent toujours par rester au creux de ma gorge?

    Dis, pourquoi ces larmes muettes?



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    Ouvrir les yeux un matin et voir les siens briller comme des étoiles
    Ouvrir les bras au ciel et y trouver le bonheur.

    Je n'ai plus froid maintenant.

    S'ouvrir au monde et ne plus avoir peur de l'avenir.
    Sourire à la vie. Se sentir exister. Se sentir fort. Se sentir beau.

    Je vois clair à présent.

    Verser des larmes pour tout. Réapprendre à pleurer.
    Surtout pour le plus beau. Pleurer de joie. Je crois.


    Parce qu'il est rare.
    Parce qu'il m'offre une vie neuve.
    Parce que tout s'y passe bien,
    Pour la première fois.

    Parce que ça m'est tombé sur le coin de la figure alors que je ne croyais plus en rien.
    Parce que j'ai aimé ça.
    Parce que j'ai oublié ce qu'était la souffrance. Ce qu'avait été mon passé.
    Parce que je me suis laissée guider par sa voix

    Et qu'elle me bercera toujours...

    "Heima", c'est toi.



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    Il y avait partout où j'allais des bribes de vie qui s'en allaient.
    D'autres qui se fixaient.
    D'autres qui ne partiront jamais...
    Et il y avait des odeurs. Des odeurs de Glycine.
    Et un peu de vous renaîssait en moi.
    Il y avait des regards froids et distants.
    Et je me suis rappellé le votre.
    Sans dessus ni dessous.
    Et c'était beau d'y voir ce qu'on ne se dit pas.
    Et vos Iris me manquent.
    Et les perles qui en tombent. Je les enfermerai.
    A double tour.
    Et il y avait vos mots que je comprends sans effort.
    Et les rêves que je fais.
    Sur une route.
    Le soleil haut.
    Des sourires.
    Et votre main dans la mienne.

    De tous les temples je construirai le plus beau.
    Pour abriter ceux que j'aime du malheur.
    Pour leur faire oublier ceux hélas déjà présents.




    Y'aura pas de fin du monde tant que y'aura des gens comme toi sur Terre.



    ©


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    Don't want to make him suffer.
    Don't want to make me colder.

    He is the King of Nowhere but he is Everything.

    Wonders that he Whisper to my heart.
    Northern winds that he brings to me.
    Smiles and happy ends that he make me see.
    And when he says that without me he can't fly...

    That's just...
    Like a bird carrying me far away.
    Like a bell ringing inside my heart
    Like a cocoon which I can't leave
    My infinite sweetness.

    The sounds which fly off.
    Almost unreal but true give me ephemeral wings.
    And some angels' feathers which caress my cheek.

    When an instant seems eternity.
    When the heart gets away from its chest.
    When we don't question ourselves anymore.
    When diem carpus reigns above our heads.
    When silence becomes joy.
    When sighs don't exist anymore.
    Because there's only the breath of the pleasure of being there.
    On a living skin.
    Alive because hot and shivery at the same time.

    Are we able to speak about love?

    Blue prince and his starry eyes.
    Little prince in my night without clouds.
    Guide me in depths of your soul.
    I want to love every part of it.

    Guide me home.



    ©


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