• La fille qui ne sert à rien qui ne vaut rien et à qui on se fait un plaisir jour après jour de le rappeler...

    Est-ce que c'est en insultant une personne, en lui rappelant à quel point elle est nulle qu'on l'aide à retrouver sa confiance en elle?

    Je ne sais pas.

    Secouez un prunier il en tombera des prunes mais il ne se déplacera pas.
    Prenez le sous le bras avec douceur il ira plus loin dans un meilleur cadre et donnera de meilleures prunes...

    C'est peut être nul comme métaphore... J'ai juste l'impression d'être une merde et de n'avoir le soutien et la compréhension de personne. Pourtant ça, ça m'aiderait vraiment... Ne pas me sentir seule, abandonnée ou avoir l'impression que je vais l'être si je ne bouge pas. Une menace permanente qui me tétanise ou lieu de me motiver à bouger. J'ai besoin de preuve que ce qui m'attend sera meilleur que maintenant...

    Qu'est ce qui va se passer si je trouve un travail? Je vais me tuer à la tâche pour encore avoir un patron qui ne le reconnaisse pas et me jette comme une merde, un copain à qui ca ne suffira toujours pas et pour qui je resterai la pleurnicheuse plaintive et pas sexy. Après tout quand je travaillais y'avait encore des choses à changer chez moi non? Y'en aura toujours, on ne m'aimera jamais pour ce que je suis. Jamais.

    Une fatalité. Le serpent qui se mort la queue, tout ça...

    Je suis une ratée au fond de son canapé qui fume sa cartouche, c'est comme ça qu'on me voit? Et je dois aimer ces paroles, les entendre, les avaler et les ressortir en quelque chose de positif? Donnez-moi la recette alors, je n'y arrive pas!

    Depuis qu'il est parti, une semaine, il ne m'a demandé qu'une seule fois ou j'en étais. Et j'ai préféré ne rien dire pour ne pas entacher son bonheur d'être là bas par ma vie banale et insignifiante à Saint Etienne. Et par mon silence on comprend que je n'ai rien à dire et que donc ma vie est vide de sens et que ça me convient...

    Elle l'est sans aucun doute mais ça ne me convient pas.

    Si je bosse, de toute façon ce sera dans l'objectif d'avoir de l'argent, pour une vie meilleure, mais à deux. Seule, l'argent m'importe peu.

    A deux? Mais qui? Il partira, il l'a dit.

    Il vivra à l'étranger quoiqu'il arrive et je serai contrainte de le suivre ou alors il poursuivra sa route sans moi, et sans regrets. Du genre "C'était sympa de t'avoir connu, salut!".

    Sans regret, sans remord ni état d'âme, sans scrupule, et pourtant aimant?

    Je doute tellement souvent que je m'en trouve monstrueuse.

    C'est un "je t’aime moi non plus" qui m'épuise puisque je suis la seule à prendre en compte chaque mot et que pour lui ce ne sont que des mots... Aujourd'hui on se dispute et demain il fera comme si de rien n'était en me disant « je t'aime » et tout mielleux il me rappellera de me bouger... Jusqu'à la prochaine cuite ou il le dira avec agressivité et méchanceté à nouveau.
    Le positif? Il est heureux et j’en suis heureuse. Mais moi dans tout ça je ne trouve pas ma place, à se demander si j'en ai une. Relation dominant/dominé épuisante. Toujours la compétition, les comparaisons... Et ses paroles sont censées me motiver à bouger....

    Je ne trouve pas mon but, je ne trouve pas ma raison de vivre en dehors de lui, de nous. Moi, seule, je ne suis rien. Et c'est malheureusement et indubitablement réaliste.

    Je pense chaque jour à arrêter de fumer mais les fumeurs le diront: c’est plus facile à dire qu'à faire, et je suis tellement inquiète et triste par ce départ et cette absence que ça rend les choses encore plus compliquées...

    Je n'ai pas pu en placer une, raconter ma journée, que j'étais allé manger chez ma grand mère, que Maël m'avait installé mes étagères et mes tableaux, qu'on avait parlé de sa crémaillère (ah oui ça non plus l'autre jour je n'ai pas pu le dire), que moi même j'avais organisé une soirée de mon côté parce que j'ai besoin de voir du monde et que discuter avec eux me remotive toujours un peu à sortir. Il ne me laisse pas lui dire, bavard de toutes ses expériences islandaises, ne me demandant jamais ou j'en suis. Il veut juste savoir si j'ai cherché du travail et si je vais arrêter la clope. Je ne vaux pas mieux que ça? Mon mental, mes sentiments, cette dépression dont je n'arrive pas à me sortir... Tout ça on s'en fiche tant que monsieur est heureux. Egoïste et égocentrique sans intérêt pour le reste du monde.

    Est ce que je vais devoir m'imposer toute ma vie d'être l'ombre d’un pseudo aventurier, de bosser dans le seul but de s'offrir (t'offrir) des voyages. Sans devoir penser à ce qu'un vrai couple pense, quand on est amoureux l'un de l'autre?
    Vaivre ensemble, faire des enfants, les élever, être égoïste à deux, pour une fois...

    Gros coup de gueule bien qu'au fond je sois très contente pour lui qu'il réalise enfin son rêve...
    Peut être une lueur d'espoir pour celui qui croit que j'ai perdu toute confiance en moi: regarde je m'inquiète de mon sort!

    Je n'avais plus envie d'écrire depuis longtemps, et voilà que ce soir il m'accuse de ne pas l'aimer parce que je n'arrête pas de fumer et parce que je ne trouve pas de travail. Comme si je devais faire ça pour lui, pour lui faire plaisir, pour qu'il soit tranquille. Pour ne plus le déranger avec la fumée, et pour ne plus avoir à subir mes plaintes concernant ma situation professionnelle (ou plutôt mon absence de situation).

    C'est sur qu'arrêter de fumer en claquant des doigts y'a rien de plus simple! Et puis trouver du boulot, tout le monde sait qu'en ce moment y'a rien de plus facile surtout avec un baccalauréat en poche et un examen raté.

    Ah oui j'oubliais, je cumule les petits bobos, migraines à gogo, dyspareunie (ce qui évidemment apparaît comme étant de ma faute!) Je ne parlerai pas de mon "père" qui envoi ma mère au tribunal et remet tout en cause y compris ma naissance... Ni de la tentative de viol que j'ai subis il y a 15 ans et qui me hante toujours.

    Ce n'est pas que j'aime me plaindre c'est que je pense avoir de quoi et je continuerai à crier tant que personne ne semblera m'entendre...

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    Le passé fait de nous ce que nous sommes.
    Le présent nous transforme encore un peu plus chaque jour.

    Au fil des événements. Au fil des autres.
    On ne vit que par eux. Le solitaire est malheureux.
    Je ne suis pas de ceux là et les autres c'est ma vie.
    C'est lui qui m'a rendu malheureuse. C'est eux qui m'ont aidé à renaître.
    C'est lui qui m'a permis de me reconstruire.

    Le passé fait de nous ce que nous sommes
    Le présent nous transforme encore un peu plus chaque jour.

    Et que nous réserve l'avenir?
    Je n'arrive plus à le percevoir...
    Je n'arrive plus à construire. A voir de l'intérêt dans le fait de faire des projets.
    Puisque rien n'est sûr et que rien ne dure. Est ce que seulement ça vaut la peine d'essayer?

    L'envol, ça restera gravé. Et je murmure "souviens toi" en apesanteur, la tête dans les souvenirs, les pieds dans la nostalgie.
    Et apprendre à définir le verbe aimer en toute simplicité. Le conjuguer et l'accorder... Si seulement on en avait tous la même définition...

     

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    Fumer une clope en buvant des illusions.
    Je deviens le pilier du bar qui sert ce breuvage


    We are lonely even if we're in love.

     

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    I spend all my days to be worried about many things in my life. Nobody understand me.
    I feel exacerbated feelings.
    For people or events.
    I am what I am.
    I wish people around me loves me entirely and not for who I can be.

    I finally question me about the possibilities which I have to be really liked.

    I think that people quickly get tired of my character.

    But I don't want to change.

    Bat, will you always love me?

    Where is the future?

    What will be my life in two months?
    what will be my life when you'll leave me for a more beautiful place?

    You will not be there to celebrate our two years of couple and our birthdays.

    Egoism, selfishness, or just a S.O.S.

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    Toujours ce paradoxe :

    Enfermés dans un lieu de travail, dans une salle de classe, chez soi, dans la saveur réconfortante d'une drogue douce.

    Toujours apprendre, écouter, interroger, conseiller. Mais ne jamais pouvoir clamer sa souffrance, ne jamais pouvoir se rebeller, parler des choses négatives, ce qui nous touche profondément.

    On le dira, quand aura des migraines, un mal de dos ou une blessure au doigts. On gardera pour soi la dépression nerveuse, les larmes chaque soir, les nuits agitées, voire pas de nuits du tout, cette impossibilité de garder des choses en mémoire peut-être à cause de la fatigue peut-être pas. On gardera pour soi l'enfance malheureuse. On dira que c'est le passé, que l'on n'en souffre plus. Finis les cauchemars. Mais non ce sera faux.

    Et enfermés dans tout ça on nous dira de tout les côtés que la vie est devant soi, qu'il faut avancer, que derrière ces murs c'est la liberté tant espérée qui nous attend.

    La liberté de n'être qu'un numéro? De n'être qu'un pantin aux mains des patrons et autres hiérarchies? De se tuer à la tache toute sa vie pour la gagner modestement? "Gagner sa vie".....

    J'aime me sentir libre. Même sans réellement savoir ce que cela signifie.


    Heureusement que tu es là pour m'en donner un peu le goût.

    Ma vie âpre et stressante. je n'en peux plus... Je sais ce que je vis en ce moment, et suis la seule à le voir. Mais seuls on est bien peu.

     

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