• Le rêve est doux la vie est dure. Aujourd'hui j'ai écrit une lettre à ma patronne. Une lettre que je serais certainement à jamais la seule à lire. Quand la vie, le travail et les ennuis quotidiens nous écrasent de leurs pieds de géants, on rêve gentiment de pouvoir l'ouvrir et crier haut et fort tout ce que cela nous inspire. Se décharger de tout le poids que l'on porte à force de se taire et de dire oui à tout tandis que ceux qui vous écrasent pensent que vous ne valez rien. Prière de voir le mal que l'on se donne. Faudrait qu'on porte une pancarte de ce genre autour du cou. Même pas sûr que ça changerait quoique ce soit. 
    En fait c'est la vie. Faut accepter, pas se plaindre. Parce que y'a toujours plus malheureux. Parce que y'a toujours pire. Alors on se tait et on écrit des lettres qu'on sera à jamais les seuls à lire. Ça défoule, c'est déjà ça.


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  • Je ne ressens ni peine ni colère. Peut être de la deception et beaucoup de peur. Je ne suis pas capable de ressentir autre chose face à cette haine de moi même aussi bien de sa part que de la mienne.
    Je deteste l'avoir rendu comme ça et ce qu'il est devenu deteste ce que je suis.
    Cercle infernal ou personne ne trouve son compte.
    Je n'ai rien pris et pourtant je tremble comme si j'étais bromazepée!
    Mince la vie m'aime pas! Je ne sais pas ce qu'est mon destin mais j'ai de moins en moins envie de le savoir... 
    Moi qui croyais avoir tout gagné et être partie pour une belle vie avec mariage, enfants et tout le tralala dont rêvent les petites filles. 
    Le prince charmant se trouvera une belle princesse Hilton et ils vivront heureux sous les geysers. 


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  • Pour beaucoup je méritais mieux. Mais je fais la comparaison avec ce que j'ai vécu avant de le connaître et de ma vie je n'ai jamais connu mieux. Des désagréments ca et là. Des broutilles, des brindilles qui deviennent vite un amoncellement de non dit et de violence enfouie. Contre soi même et contre l'autre. Pourtant je l'ai toujours aimé avec la même force prête à tout donner. Où presque... je donnerai ma vie pour lui. Je me contente de ce que j'ai. Ses défauts comme ses qualités sont autant de choses avec lesquelles j'ai appris à vivre et avec lesquelles j'étais heureuse de vivre. Vivre. C'est peut être là qu'est le problème. Etre comme je suis, vivre comme je vis, ne convient pas. Je suis une erreur, une anomalie de la nature qui m'a engendré alors qu'elle ne le devait pas. Et si elle me reprenait ce soir ? L'équilibre s'installerait enfin. L'harmonie. Et son bonheur. A lui. Par ma perte.


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  • Il y avait un puits au milieu de mon désert. Un mirage. Je l'ai prit pour une bénédiction, et je m'y suis noyée.



    "- Les étoiles sont belles, à cause d'une fleur que l'on ne voit pas...

    Je répondis "bien sûr" et je regardai, sans parler, les plis du sable sous la lune.

    - Le désert est beau, ajouta-t-il...

    Et c'était vrai. J'ai toujours aimé le désert. On s'assoit sur une dune de sable. On ne voit rien. On n'entend rien. Et cependant quelque chose rayonne en silence...

    - Ce qui embellit le désert, dit le petit prince, c'est qu'il cache un puits quelque part...

    (...)

    Il rit, toucha la corde, fit jouer la poulie. Et la poulie gémit comme une vieille girouette quand le vent a longtemps dormi. (...)

    - Les hommes de chez toi, dit le petit prince, cultivent cinq mille roses dans le même jardin... et ils n'y trouvent pas ce qu'ils cherchent... 
    - Ils ne le trouvent pas, répondis-je... 
    - Et cependant ce qu'ils cherchent pourrait être trouvé dans une seule rose ou un peu d'eau..."


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  • I don't want to be your mother, I don't want to be your best friend, I just want to be on my own place. You're not a child and you have a lot of friends. But you only have one love, so do what you've to do to keep it in your life.


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