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    Ne le dites à personne, mais elle était nulle sa blague...

    Celle de la vie qui nous lance des coups qui nous font malheureux autant que certains sont heureux. Et lorsque l'on se relève c'est eux, ceux qui étaient heureux pendant qu'on se faisait violer par la vie, qui veulent vous voir écraser, anéantit, culpabiliser de s'être juste sorti d'un bain de larmes.

    Ma vie je l'avais perdue et j'ai su me faire renaître.

    La perfection n'existe pas et je le sais. C'est même sans doute ça qui me pousse à être ouverte au monde qui m'entoure.

    Parce que moi pendant que je me faisais violer par la vie, vous dansiez et jouiez dans vos jardins d'enfants.
    Et vous ne faisiez des cauchemars que sur des contes pour enfants pendant que je rêvais à la rude main de la nuit sur mes joues rose d'enfant timide, pendant que je rêvais à mon agonie, et jamais à ma mort, hélas.

    Et des années s'écoulent comme un fleuve muet de trop de souffrances avant que les ecchymoses effacées, le visage neuf, un sourire s'étende et l'amour existe enfin vraiment dans des lettres et des mots et des phrases précises, ponctuées de remises en question s'il en est la nécessité, de raison et ce à la suite de tant et tant de pages blanches, dans le grand livre de ma vie.

    Elle était nulle sa blague, car j'attends toujours la chute...



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    Elle avait cette odeur de tous les jours,
    D'une femme mal baisée.
    Pas pour autant moins regardée.

    A l'aveuglette elle avançait pourtant avec assurance.

    Toujours la tête haute. Mais les yeux rivés au sol.

    Qu'atteindra-t-elle dans sa bonté?

    Qu'elle plaisir pourtant de la voir si frustrée!
    La demoiselle en redemande, elle aime se battre
    Contre les hommes de ses "vas et viens" !

    Et sous ses lunettes et son maquillage léger se cache un fauve...
    Sous l'abri bus de ses pensées mal cachées, se terre un putain de fauve,
    Dont on a coupé les griffes.



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    Elle avance les bras ballants
    Dans la fourmilière,
    Retenant au maximum le moindre de ses soupirs,
    Les poings serrés sur des vécus malsains,
    Dégageant des odeurs de malaise,
    Mais toujours prenant sur soi,
    Toujours prenant la vie comme un éternel défi.
    Le genre qu'on ne peut refuser.
    Le genre où il ne faut pas déclarer forfait.
    Où faut pas tricher.
    Pas crier comme un Munch.
    Juste faire la sourde-oreille.
    L'aveugle-œil.

    Dans ses tenues maussades elle défie la vie
    Chaque jour, chaque heure, chaque minute, chaque seconde, chaque nanoseconde, et micro cosmos, et « mes amis, mes amours, mes emmerdes ».

    Des insectes dans sa tête. Parfois.
    Sous l'arc de triomphe de ses souvenirs sélectionnées.
    Classés. Comme tout le reste.

    Mais non, elle ne survit pas, non.

    Elle est juste heureuse de faire un pied de nez à cette putain de vie et les embûches qu'elle aura semée sur sa route.

    B.O.N.H....

    A suivre...



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    Et la communion d'un baptême aux cents noms
    Me fît femme aux mille prénoms
    Et les deux se mélangent et forment
    Des unions de noms et de prénoms.
    Et ils se lient et communient.
    Et ainsi de suite.

    Moi je me tiens au milieu de la plus baptisée de toute
    Moi je me sens parfois comme la femme d'un Dieu.



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    Fais moi lit que l'on dorme toujours ensemble.
    Fais moi veste que je te protège du froid.
    Fais moi eau que je te purifie.
    Fais moi chaise et repose toi sur moi.
    Fais moi béquille que je t'aide à avancer.
    Fais moi fourchette que je te nourrisse.
    Fais moi GPS que je sois ton guide.
    Fais moi mouchoir et vide ton chagrin sur moi.

    Chosifie-moi.
    Fais moi toi-même comme si tu étais mon objet.

    Chosifie-moi que je sois...
    ...Sang pour sang à toi.



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