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    Avant moi y'avait qui?
    Je ne suis qu'un "pourquoi"
    Un "comment"
    Sans mode d'emploi.

    J'avorte de vos amours.

    Et toi?

    Avant moi...

    Je ne suis qu'un morceaux
    Une once
    Une ronce
    Toujours à contresens.

    A côté de la plaque.
    A couper au couteau.

    Et pourtant je cicatrise vos regards.
    Et pourtant j'immole vos sentiments.
    Et pourtant j'avorte de votre amour.

    Je refroidis mon coeur à chaque fois.
    Je fais rouler mes yeux comme des pierres.
    Ce vide autour vous témoigne de son habitat.
    Arbre mort ou ne pousse pas même le lierre.

    Mais un arbre mort on trouve ça beau.

    On m'a dit muette.
    On m'a dit squelette.
    On m'a dit cadavre.
    Jamais exquise.

    Je vous esquive.

    I remember the bathroom and my head which rings and resounds.
    In the room I find the bed cold and deaf.
    In my internal garden roses don't grow anymore.
    I smelt how the living room breathes your flesh.
    The paving is red. I don't like the white.
    Now terror seeps through every part of my skin and of my soul.

    Since I think of love.



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    Il y a de la dépendance dans l'air. J'ai peur. Je passe ma vie à avoir peur bien que le niant...
    Parce que je ne dis rien au cas où. Et il s'avère que le cas où arrive souvent...

    Always the same refrain.
    I know the song.
    Change the disc.

    Perdue.

    Who Are You? Who Am I?

    Where Are We?


    Mangez donc mon coeur d'artichaud qu'il n'en reste plus une miette.



    ©

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    . Quand l'ineffable t'as rencontré j'ai tracé mon plus beau point. Loin d'être final .



    . Ce dont on ne peut pas parler, il faut le taire .



    ©


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    Dans leurs regards se rassurer de ne pas être aussi monstrueuse qu'on me la parfois susurré... Comme des marques autour du poignet. Comme une voix cassée brisant le silence et l'indifférence. Comme un ciseau pour arracher les blessures.

    Paradoxical. Paranoid.

    Dans vos pupilles absentes ne pas savoir ce qu'on vaut mais que c'est toujours mieux que ce cadeau que vous m'avez offert. Pourquoi ces larmes, dis? Pourquoi ces lames?
    Pourquoi le carrelage c'est froid?
    Pourquoi ma tête tourne?
    Pourquoi j'ai mal?
    Tu l'as bien voulu.

    Paradoxical. Anxiolytic.

    Dans mes yeux vident de sens, sans essence, pleins des absences, y'a vous, pourtant, tout au fond. Je vous noie dans mon humeur vitrée lors de mes journées de mauvaise humeur.
    Et je vous pleure. Autant que vous m'avez asséché.

    Paradoxical. HeartBreaker.



    ©



    (A K. et B. : Merci)


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    Ne cherchons pas plus loin que le fait que Cupidon prend un malin plaisir à me rater.
    Ou comment fuir la responsabilité qu'on a dans le fait de ne pas savoir se faire aimer.
    Aimer vraiment.

    La moitié de moi même me fuit déjà.
    Aveuglée, sans doute, par la haine omniprésente du monde qui nous entoure.
    Peut être que c'est derrière de hautes montagnes ou à l'interieur d'une forteresse insondable qu'elle trouvera ce qu'il faut de parfait en elle.

    Moi je n'ai pas la force. Et je ne veux pas être parfaite. Je veux juste ce qu'il me manque.
    Et ce n'est peut être pas si bête que ça en a l'air

    Et je perds des bouts de moi dans vos bras.

    La fleur bleue à peur de s'étioler... Innondez là de tendresse.



    ©


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