• Chast Work. Feat Asmy. 20-11-07

     

    Une pierre de plus pour ériger l'édifice de nos souvenirs.
    Et dans l'asphyxie d'un soir d'été
    Se surprendre à aimer regarder mon propre mausolée.
    Moi je n'ai que du sang pour peindre ce mur.
    Et seulement ta salive pour cracher dessus.

    Et lorsque mes ongles cherchent à effriter cette roche salis par nos souvenirs...
    Qu'est ce qui se cache derrière nos convictions ?
    Je construis mon propre temple, et il n'y aura aucun fidèles,
    Je reste caché des hommes qui n'on rien à m'apprendre.
    Préférant la quiétude de mon futur tombeau


    Dans une heure que seront nous, dis?
    Au sommet d'un temple sans religion
    Voir la foi de ces hommes qui s'oublient.
    Loin des lendemains terre à terre.
    Entre métamorphisme et métamorphose, j'opère.

    Quand je sens entrer le savoir,
    Et toute cette vermine divine qui me lacère le dos,
    C'est un régal de tout voir à l'avance non ?
    Et nos croyances éteintes refont surface sans prévenir,
    Elles appellent au sacrifice, j'ai déjà donné mes bras pour mille pierres.
    Alors pourquoi dois je supporter son hideux visage ?


    Parce que dans ce monastère monolithe
    Je ne t'avais pas invité
    Parce que sur ce mur où je t'ai aimé
    Tu as châtré mes reliques
    Cent fois cris ses Ave Maria. Elle ne m'aura pas.

    Je ne veux même plus y penser,
    Sans nom j'avance et j'erre à la recherche de quelque chose qui n'existe pas.

    Je ne crois plus en rien
    Sans clairvoyance je vois pourtant venir le précipice. Sa profondeur. Ces oubliés.
    Mais ceux qui tombent restent toujours aussi hautain,
    Peut être parce qu'ils se sont lacérés le visage et qu'aucune larme n'est apparue.
    Plus tard, tu comprendras.


    Quand je t'aurai rejoins. Quand je ne pleurerai plus.
    Et qu'enfin les aiguilles se remettront en place.
    Le vent tournera en ma faveur, il t'enverra un avertissement.

    Quand le mur s'effondrera. Quand un soleil rouge renaîtra.
    Je serais la seule lumière digne de t'éclairer, tu y croiras,
    L'éclat de grenat dans mes yeux, tu te souviendras de cette erreur.

    Quand vous brûlerez d'envie de me rejoindre dans cet Enfer...
    Dans cet Enfer,
    L'Enfer...


    Où chacun à sa place.



    ©


  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :