• Coups-plaies. Re-frein. 11-12-08.

     

    Ne le dites à personne, mais elle était nulle sa blague...

    Celle de la vie qui nous lance des coups qui nous font malheureux autant que certains sont heureux. Et lorsque l'on se relève c'est eux, ceux qui étaient heureux pendant qu'on se faisait violer par la vie, qui veulent vous voir écraser, anéantit, culpabiliser de s'être juste sorti d'un bain de larmes.

    Ma vie je l'avais perdue et j'ai su me faire renaître.

    La perfection n'existe pas et je le sais. C'est même sans doute ça qui me pousse à être ouverte au monde qui m'entoure.

    Parce que moi pendant que je me faisais violer par la vie, vous dansiez et jouiez dans vos jardins d'enfants.
    Et vous ne faisiez des cauchemars que sur des contes pour enfants pendant que je rêvais à la rude main de la nuit sur mes joues rose d'enfant timide, pendant que je rêvais à mon agonie, et jamais à ma mort, hélas.

    Et des années s'écoulent comme un fleuve muet de trop de souffrances avant que les ecchymoses effacées, le visage neuf, un sourire s'étende et l'amour existe enfin vraiment dans des lettres et des mots et des phrases précises, ponctuées de remises en question s'il en est la nécessité, de raison et ce à la suite de tant et tant de pages blanches, dans le grand livre de ma vie.

    Elle était nulle sa blague, car j'attends toujours la chute...



    ©



  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :