• Depressed. 11-03-09.

     

    Toujours ce paradoxe :

    Enfermés dans un lieu de travail, dans une salle de classe, chez soi, dans la saveur réconfortante d'une drogue douce.

    Toujours apprendre, écouter, interroger, conseiller. Mais ne jamais pouvoir clamer sa souffrance, ne jamais pouvoir se rebeller, parler des choses négatives, ce qui nous touche profondément.

    On le dira, quand aura des migraines, un mal de dos ou une blessure au doigts. On gardera pour soi la dépression nerveuse, les larmes chaque soir, les nuits agitées, voire pas de nuits du tout, cette impossibilité de garder des choses en mémoire peut-être à cause de la fatigue peut-être pas. On gardera pour soi l'enfance malheureuse. On dira que c'est le passé, que l'on n'en souffre plus. Finis les cauchemars. Mais non ce sera faux.

    Et enfermés dans tout ça on nous dira de tout les côtés que la vie est devant soi, qu'il faut avancer, que derrière ces murs c'est la liberté tant espérée qui nous attend.

    La liberté de n'être qu'un numéro? De n'être qu'un pantin aux mains des patrons et autres hiérarchies? De se tuer à la tache toute sa vie pour la gagner modestement? "Gagner sa vie".....

    J'aime me sentir libre. Même sans réellement savoir ce que cela signifie.


    Heureusement que tu es là pour m'en donner un peu le goût.

    Ma vie âpre et stressante. je n'en peux plus... Je sais ce que je vis en ce moment, et suis la seule à le voir. Mais seuls on est bien peu.

     

    ©


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