• Fate. 18-09-08.

     

    Y'a des jours comme ça ou même les personnes les plus proches semblent tellement loin...
    Après tout, c'est peut être moi qui m'éloigne de tous.
    Lasse de cette incessante bataille contre des principes pré-établis et mal établis;
    Contre des responsabilités que je m'invente;
    Lasse de me battre contre cette absence d'envie de m'occuper de moi;
    Et cette trop grande envie d'être aimée pour ce que je suis.

    Mais qui le pourrait réellement, entièrement et durablement?...

    Il m'arrive, très franchement, de me le demander.
    J'ai un travail, une famille, un toit, l'homme de ma vie à mes côtés, des projets flous mais bel et bien présents...

    Et il m'arrive quand même, très franchement, de me le demander....

    Parce que le travail c'est pas ça.
    La famille m'apparaît parfois comme à l'aube d'un deuil, celui que l'on ne veut admettre. Une perspective qui semble m'effrayer moi et moi seule....
    Le toit n'est pas le mien et abrite ladite présente atmosphère.
    Et l'homme de ma vie, entraperçu, toujours souriant et positif semble d'un coup d'un seul par la lourdeur de mes propos ombrageux, perdre toute envie de montrer tendresse.

    Et sincèrement, il y a des jours comme ça ou même les personnes les plus proches semblent tellement loin...

    Et on se sent seul comme dans une cage trop petite pour déployée des ailes à peine développées.

    Putain j'ai tout ce qu'il me faut et ça ne me va jamais... Comme une fatalité.
    Et face à l'inéluctable, je trouve à peine le temps, nageant entre mes pensées, pour me demander :

    Mais où sont passés mes éclats de rire?



    ©



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