• J'hurle mes maux à qui veux les entendre

    J'hurle et je cri dans une forêt enchantée
    Pour fuir l'envie qu'on a tous de pleurer
    Et pour unique raison
    J'ai un compagnon
    L'amertume, le remord
    Parfois, le regret de la mort

    Je cours je m'enfui au travers des arbres
    J'aime pas les couleurs des cœur aux armes
    Les seules que j'accepte sont douces et belles
    Des engins de fortune qui sont là pour aimer
    Un cœur et une âme ouverts aux hymens

    Je vole et je ris ajoutant sorcellerie
    Aux amours trop lents j'élixirs les envies
    J'inaugure avant l'heure
    Une vie de douceur
    Et j'annule d'un geste les avant-gardistes désirs

    Aimé la vie, aimé les rires.
    Ceux des enfants et les vôtres aussi
    Jouez-vous des burlesques comédies
    Qui s'arrachent votre cœur
    Et vous noie, vous écœure

    La vie est belle, oui,
    Mais douloureuse
    Comme une sirène
    Qui vous tue d'un chant voluptueux
    Comme cette main qui vous frôle et vous enivre
    Et qui vous quitte un jour sans rien dire...

    Je cri, j'hurle dans la brume insolente
    J'imagine que je brûle ses doigts qu'on dit de fée
    Et je consomme l'ivresse des mots oubliés
    Dans un calice de verbes étouffés
    "aimer..."


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