• There's No Mountain Too High. 18-02-08

     

    Immobilisée dans la paresse la plus totale.
    La plus sombre.

    L'envie seulement d'un toi.
    D'un toit.
    Un qui m'abrite et me protège.
    De ses grand bras d'émotion certaine.

    Faire l'aveugle devant un coucher de soleil.
    Parce que y'a des yeux qui reflètent davantage.

    Et que la plus cruelle des maladies m'emporte.
    Si c'est pour te garder là.
    Cette terre à besoin de toi.
    Moi je n'y ai pas de place.
    Moi je te donnerai tout.

    Y'a pas de chanson assez longue. D'instrument assez beau.
    Y'a pas de fête pour fêter ça. Y'a pas de cris assez forts.

    Le seul véritable art est la patience.
    Le monde tourne trop vite.
    Et des coucher de soleil, y'en aura-t-il encore dans peu de temps?
    Partagée entre l'envie de se sédentariser et celle de voyager.
    Mon plus grand rêve a toujours été de savoir voler.
    Aujourd'hui, se demander s'il faut que ça reste un rêve
    Ou si je dois accepter de souffrir un peu pour que me pousse des ailes.

    Je veux aller loin. Je ne veux pas y aller seule.
    Quand tout se dépeuple et que la motivation manque.
    Croire en des mots qu'on a aimé. Qu'on aime. Qu'on aimera.

    Toujours dans sa poche. Entre les étoiles pupillaires et les battements de coeur.

    Moi j'ai un seau rempli de souvenirs.
    Qui vont et viennent dans ma tête.
    Des photos qui s'impriment.
    Sans jamais passer par le négatif.
    Une chambre noire. Où la lumière d'un sourire règne.
    Une rétine jamais vide.
    Et ça me brûle cette envie de tout observer.

    Et ça me brûle.

    Y'a des fossés qu'on sautera.
    A pieds joints.
    'Parait que c'est joli ces mots là.
    Ceux qui sont dans ta poche à toi.
    J'aime, mon imparfait qui m'aide à conjuguer ton verbe.
    Et j'aime ce présent.
    Cristallisé entre nos regards.
    Qui disparaîtra pas. Et ça c'est pas banal.

    C'est pas banal.

    Parce que le désert c'est mon passé. Parce que je l'ai combattu. Parce qu'il cachait bel et bien un puit. Parce qu'il était toi. Et que tu m'abreuves de magie, d'étoiles et de planètes que je ne connaissais pas.

    Parce que j'y crois.



    ©



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