• Moi, je suis... Moi.

    Un ange de passage. Un demon interieur.
    Une femme fausse? Une verité vraie?
    Je suis juste ce que je suis.
    Acceptez moi, ne me demandez pas de changer. Please.
    Je ne veux pas, je ne peux pas...
    Vous changez plus que moi, vous evoluez d'une manière si peut recommandable!
    Et moi... je ne peux m'empêcher de vous aimer... "mes amis... mes amours... mes emmerdes..."
    Moi? Un ange, un démon , vraie, fausse, grande, petite, belle, laide, gentille, méchante... qu'est ce que ça peut faire après tout?
    Vous m'appreciez ou vous ne m'appreciez pas, c'est tout... Si vous me rejetez, alors inutile de me faire des feintes, me faire croire à des sentiments toujours faux, toujours loins, toujours aussi incomprise...
    M'aimer, ne pas m'aimer... là n'est pas le problème en réalité. Tout est dans vos attitudes...
    Je ne suis pas parfaite, assurément, mais qui l'est? Moi je suis moi, je ne le repeterai jamais assez! Alors, vous ne m'aimez pas? Il vaut mieux m'oublier? Que je vous oublie? Ok... Dites le. Puis disparaissez et je disparaiterai de votre vie. Petit à petit. Pas à pas. Même s'il y a le regret, le remord , la jalousie, le manque...
    Alors, ne me demandez pas qui je suis, qui est moi, ce qu'est ma vie... Mais decouvrez le vous même et jugez (pas trop vite non plus). Jugez et choisissez: "partir ou rester"...

    Au revoir


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  • L'amour est un monument oublié
    Caché par de trop nombreuses épines
    Que sont la haine, la rancœur et le mépris
    Et qui souillent l'entrée d'un cœur avorté

    Émotion si secrète dans un nid maculé
    De tâches trop visibles pour qu'on ne les nettoie
    D'effets trop mobile pour qu'ils aient un toit
    Un fluide qui ne coule que dans les veines tailladées

    L'amour est un monument assiégé
    Où l'on se plaît à prier des souvenirs
    Qui vous hantent, âme perdue, sans sourire
    Pour enfin, votre cœur, dérouté

    Cette immonde mise à mort, qu'est l'hymen
    Mènera chacun de nous en Enfer
    Si celui-ci existe qu'on le fasse taire
    Le bonheur n'est jamais sorti de ma gorge saine.


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  • Chose froide et sombre
    Mon démon ma lassitude
    Je libère enfin le diable
    Nourri de visions impardonnables
    Oublier les inquiétudes
    D'un enfant de la pénombre

    Entrelacs d'imagination
    J'invoque l'esprit de Lune
    rêverie d'un mausolée
    pitreries d'un mort-né
    J'oublie là mes amertumes
    Laisser place à la passion

    De craquement d'ongle
    En écailles de dragon
    J'abandonne mon moi
    Oh viens saint émoi
    J'hypnotise ma pulsion
    Je règne sur ma mappemonde


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  •    L'orage, ce jour là, je l'avais senti arriver... Le temps avait toujours comme la présence d'esprit de s'accorder à mon humeur, tantôt joyeuse, tantôt maussade... Une empathie jamais imaginée!

       La bipolarité est une maladie des plus pénibles à vivre, pour le malade comme pour l'entourage. Celui-ci souvent ne comprend pas et se refuse d'admettre qu'il s'agit d'une maladie... On parle de problème psychiatrique, de maladie mentale, d'anormalité.. On se moque, on se froisse, mais, on ne comprend jamais.

       La bipolarité c'est une gêne. un râle qu'on a au fond de soi et qu'on ne peut cracher. Se sont des chaînes qui vous bâillonnent , et vous contraignent à céder sous l'humeur...

       Cette maladie que l'on apparente à la schizophrénie, es d'autant plus pénible à supporter que l'attitude désœuvrée de l'entourage affecte gravement l'atteint et le plonge plus profondément encore dans une déprime inexpliquée.

       La personne bipolaire se voit très heureuse, pour un rien, et très malheureuse pour si peu... Il s'agit de quelqu'un de très vulnérable et dont les émotions sont à chaque fois exagérées.

       Il s'agit là d'une névrose grave, incomprise et dur à vivre. Une névrose qui peu parfois, conduire au pire...

       Quand la personne bipolaire est dans un phase malheureuse, elle ne prend plus soin d'elle. Elle se laisse aller avec pour seules accompagnatrices, de chaudes larmes. On devient égoïstes. Une mère de famille atteinte de ce trouble, pleure sur son sort et en oublie de nourrir et de prendre soin de sa famille, de ses enfants... Souvent seule car le père n'avait pas le courage ni la force d'essuyer les humeurs changeantes de sa femme...

       La bipolarité est synonyme de solitude, de rejet... Peu de personne peuvent comprendre un changement soudain et exagéré de sentiments... Passer de la joie la plus totale, à l'énervement violent, à la colère, à la tristesse...

       Ce soir d'orage, j'étais en colère, hors de moi, la chambre en était toute retournée, elle avait dû supporter ma noirceur encore une fois.

       Je m'étais énervée oui, comme jamais... Mais ce soir, du sang avait coulé. Plus un cœur ne battaient ici. Pas même le mien: il s'était arrêté en même temps que ceux des occupants de la maison.

       Le remord me prend

        Qu'ai-je fais? Est ce bien moi? Pourquoi?

         Je cours partout

          Je les supplie de revenir à la vie

       Je nettoie tout, en larme pleine de sang sur mes vêtements, mon visage s'arrache de douleur.

                     Pourquoi? Pourquoi? Pourquoi suis-je ainsi?

       Un éclair illumine leur corps pâles: l'orage m'appel je m'excuse auprès de mes victimes:

                     Pardonnez-moi, je vous aimais, pourtant, j'ai succombé...

       J'ouvre la fenêtre. La pluie lave le sang sur mes bras, mais pas le remord dans mon cœur.

       Les larmes perlent.

        Je n'ai plus de famille.

         Je n'ai plus de vie.

          Pas le temps de lâcher un “Adieu”.

    Je saute.


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  • Au coin de cette rue je voulais te dire je t'aime
    La tête baissée j'attendais encore blême
    Chaque pas qui tappe sur l'asphalte me font tréssaillir
    Mais ce n'est jamais toi que j'entend venir

    Au détour d'une rue j'ai croisé un homme
    Ses traits des tiens étaient tout comme
    Sans doute etait-ce toi mais je ne le saurais
    Tu ne m'a pas vu t'attendre pourtant j'attendais

    Je t'ai vu t'éloigner sans oser rien dire
    Ma timidité aidant, de ma voix je ne me suis pas servit
    Ainsi dans cette rue tu partais sans m'entendre
    Et moi je te regardais et soufflais des mots tendres

    Le je t'aime qui t'esperait et que tu n'entendras jamais
    La douceur de ma peau qui n'est plus pour toi desormais
    Pour ne pas dans une rue de mépris pourtant deserte
    Avoir reconnue la seule qui pour toi était faite


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