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    Papa touches pas à maman, les mains salies sur la banquette arrière de ta mercedes... Et ne prends plus de bains avec moi. Papa je n'ai que 6 ans, bras dessus bras dessous, pas plus et pas en dessous... Alors pourquoi je me sens comme ta fiancée dans le regard des gens, depuis que tu ne touche plus maman?....

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    Ne le dites à personne, mais elle était nulle sa blague...

    Celle de la vie qui nous lance des coups qui nous font malheureux autant que certains sont heureux. Et lorsque l'on se relève c'est eux, ceux qui étaient heureux pendant qu'on se faisait violer par la vie, qui veulent vous voir écraser, anéantit, culpabiliser de s'être juste sorti d'un bain de larmes.

    Ma vie je l'avais perdue et j'ai su me faire renaître.

    La perfection n'existe pas et je le sais. C'est même sans doute ça qui me pousse à être ouverte au monde qui m'entoure.

    Parce que moi pendant que je me faisais violer par la vie, vous dansiez et jouiez dans vos jardins d'enfants.
    Et vous ne faisiez des cauchemars que sur des contes pour enfants pendant que je rêvais à la rude main de la nuit sur mes joues rose d'enfant timide, pendant que je rêvais à mon agonie, et jamais à ma mort, hélas.

    Et des années s'écoulent comme un fleuve muet de trop de souffrances avant que les ecchymoses effacées, le visage neuf, un sourire s'étende et l'amour existe enfin vraiment dans des lettres et des mots et des phrases précises, ponctuées de remises en question s'il en est la nécessité, de raison et ce à la suite de tant et tant de pages blanches, dans le grand livre de ma vie.

    Elle était nulle sa blague, car j'attends toujours la chute...



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    Y'a des jours comme ça ou même les personnes les plus proches semblent tellement loin...
    Après tout, c'est peut être moi qui m'éloigne de tous.
    Lasse de cette incessante bataille contre des principes pré-établis et mal établis;
    Contre des responsabilités que je m'invente;
    Lasse de me battre contre cette absence d'envie de m'occuper de moi;
    Et cette trop grande envie d'être aimée pour ce que je suis.

    Mais qui le pourrait réellement, entièrement et durablement?...

    Il m'arrive, très franchement, de me le demander.
    J'ai un travail, une famille, un toit, l'homme de ma vie à mes côtés, des projets flous mais bel et bien présents...

    Et il m'arrive quand même, très franchement, de me le demander....

    Parce que le travail c'est pas ça.
    La famille m'apparaît parfois comme à l'aube d'un deuil, celui que l'on ne veut admettre. Une perspective qui semble m'effrayer moi et moi seule....
    Le toit n'est pas le mien et abrite ladite présente atmosphère.
    Et l'homme de ma vie, entraperçu, toujours souriant et positif semble d'un coup d'un seul par la lourdeur de mes propos ombrageux, perdre toute envie de montrer tendresse.

    Et sincèrement, il y a des jours comme ça ou même les personnes les plus proches semblent tellement loin...

    Et on se sent seul comme dans une cage trop petite pour déployée des ailes à peine développées.

    Putain j'ai tout ce qu'il me faut et ça ne me va jamais... Comme une fatalité.
    Et face à l'inéluctable, je trouve à peine le temps, nageant entre mes pensées, pour me demander :

    Mais où sont passés mes éclats de rire?



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    Je déteste du verbe haïr les personnes type « gueule d'ange » qui se croient tout permis sous prétexte qu'elles découvrent qu'elles aussi possèdent des sentiments humains amoureux. Si c'est pour laisser toute autre petite flamme d'humanité de coté à quoi cela sert-il?

    Profiter des autres, les manipuler, perdre toutes les étoiles qu'on avait dans les yeux...
    La vie, le monde, ce ne sont pas une personne.
    Et, parlant en connaissance de cause, je peux affirmer que c'est dans un climat de vérité, de confiance, d'organisation parfaite, que les histoires de cœur de 7 à 77 ans se déroulent le mieux, et pour le couple en lui-même, et pour l'entourage des deux acteurs de ce dernier.

    Et très sincèrement, si un petit mensonge ne fait pas de mal de temps en temps, si vouloir passer le plus de temps possible avec la personne qu'on aime est loin d'être une chose à blâmer, si une certaine « régression » s'opère lors des premiers mois de passion sentimentale... il n'en n'est pas moins que lorsque ces petites choses, somme toute normales, font souffrir une ou des personnes, il faut s'avoir s'imposer une remise en question. C'est ça être adulte... et amoureux qui plus est.

    Apprendre à gérer toutes ces choses n'est certes pas rien, mais parler à un mur, se prendre la violence d'un être cher dans les dents, ne plus réussir à dormir et avoir mal au ventre faute du trop-plein de stress... ça non plus ce n'est pas rien.

    Il y a des efforts à faire. Faites les. Faisons les ensemble. Mais par pitié, je ne veux plus avoir à essuyer ses larmes...



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    Elle avait cette odeur de tous les jours,
    D'une femme mal baisée.
    Pas pour autant moins regardée.

    A l'aveuglette elle avançait pourtant avec assurance.

    Toujours la tête haute. Mais les yeux rivés au sol.

    Qu'atteindra-t-elle dans sa bonté?

    Qu'elle plaisir pourtant de la voir si frustrée!
    La demoiselle en redemande, elle aime se battre
    Contre les hommes de ses "vas et viens" !

    Et sous ses lunettes et son maquillage léger se cache un fauve...
    Sous l'abri bus de ses pensées mal cachées, se terre un putain de fauve,
    Dont on a coupé les griffes.



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