• Il faut que j'aille pleurer en silence
    Doucement, poser ma tête sur l'oreiller
    Et fragilement laisser les larmes couler
    Il faut que je vide ma corne d'abondance.

    Façon de dire, façon de faire, marche arrière
    Moi toute seule, je me suis faite des films
    Moi sans personne, j'imaginais une vie tranquille
    Façon de croire, à tout, à rien, coeur de fer.

    Il faut partir, s'enfuir, mais pas mourir
    Ne plus aimer, trop s'attacher, ça fait mal
    Quand l'autre à mal, qu'on y peu rien, sage animal
    J'ai pas assez tourné le dos au mot "souffrir".

    Manière de penser, d'aimer, d'offrir
    Et ne plus jamais avouer la sensation
    Celle qui tue, à petit feu, fait perdre la raison
    "Folie", "Amour, "Toujours", c'est plus des choses à dire.


    votre commentaire
  • Sans tes mots,
    Je tourne le dos
    Sans ta voix,
    Je perds l'émoi
    Sans tes vers,
    Je tombe par terre
    Sans ta vie,
    Qui je suis?

    Sans mes mots,
    Tu prends du repos
    Sans ma voix,
    Tu perds l'éffroi
    Sans mes vers,
    L'ennui se terre
    Sans ma vie,
    Qu'est-ce que t'en dis?


    1 commentaire
  • Au coeur d'un abîme passager
    Je plonge dans ton fort assiégé

    Sans le savoir j'éprouve peine
    Sans le vouloir ton absence m'appelle

    Au fond du gouffre: Solitude
    J'apprend à connaître tes attitudes

    Partis cueillir d'autres fleurs
    Réfléxions, Avenir, Bonheur...

    Loin de mes profondeurs saccagées
    Tu as posé le doigt sur un coeur ailé

    Être sensible, aimant trop fort, toujours, encore
    Être a dit "aime" à la sorcière du tort

    Ta non présence est dégât en chaîne
    Sur mon moi, la tempête se dechaîne

    Reviens à toi, trouve force et courage
    Pour toi et moi, cesse ce carnage...


    1 commentaire
  • Depuis longtemps allongée
    Mes larmes coulent au creux de mon oreille
    Quand il n'y a plus ta voix qui m'émerveille
    Le téléphone n'a pas sonné.

    Sur un air de piano
    Le livre ouvert sur une tirade romanesque
    Je rêve de balcons et de conquêtes sans tristesse
    La boîte est vide de tes mots.

    Après la pluie futile
    La fenêtre entrebaillée sur un rayon égaré
    Mes larmes sèchent mais le coeur reste noué
    Le soleil luit, paraît-il.

    Monsieur, ami, déséspoir
    Mon âme est devenue desert à abreuver
    Mon être se pâme de ne plus vous trouver
    Pas de nouvelle ce soir...



    votre commentaire
  • Fermer les yeux sur ton passé
    Fermer ta vie et tes pensées

    Ouvrir ton coeur à l'avenir
    Ouvrir ta bouche pour périr

    Fermer ton coeur pour survivre
    Fermer tes poings pour poursuivre

    Entrevoir les paupieres livides
    Entrevoir le sang impassible

    Clore à jamais l'agonisant regard
    Clore une fois pour toute l'histoire

    Fermer les yeux sur ton passé
    Fermer ta vie et tes pensées...


    2 commentaires


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique