• Miséreux abondants de souvenirs trop pâles
    Affreux torturés par des mains trop belles

    Joueurs, cartes en mains, près à vivre le grand jeu
    Paresseux, voulant trop, mais ne donnant jamais rien

    Magiciens, avec des mots, tout ce qu'il y a de plus beau
    Sorciers, trop doués, et pour vous et pour d'autres

    Incompatibles à un cœur, à sa raison d'être et de dire
    Ignorants les blessures, des cœurs purs, comme le votre

    Saoulant sa panse, d'une ivresse trop impétueuse
    Balançant, dans son corps les pires coups malheureux

    Aimant, bien trop fort l'amante d'un soir
    Étouffant, de leurs liens, les jours d'une histoire

    Les amours impensables, sont nombreux sachez le
    Offrant l'or mais ouvrant une faille en premier lieu

    Pour à jamais marquer de fer rouge, votre silencieuse vie
    Et marcher sur vos rêves qu'ils ont fait naître si doux...


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  • Temple adoré de parfums enchantant
    Colonnes schizophréniées du retour enivrant
    Des oiseaux de malheur
    Qui peuplent avec ardeur
    Leurs robustes chapiteaux
    Tout ornés de rameaux

    Sur l'allée parsemée d'immondices naturels
    La nature a semé son estomac frêle
    Mauvaises herbes aux senteurs
    Qui effrayent jusqu'aux vapeurs
    D'une eaux malicieuse
    Source claire et rieuse

    Pollué, l'édifice se repaît de prières
    De fidèles venus pour e salut des pierres
    Les oiseaux de leurs nids
    Balancent des brindilles
    Sur le moine pervers
    Venu dire son pater.


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  • L'amour est un monument oublié
    Caché par de trop nombreuses épines
    Que sont la haine, la rancœur et le mépris
    Et qui souillent l'entrée d'un cœur avorté

    Émotion si secrète dans un nid maculé
    De tâches trop visibles pour qu'on ne les nettoie
    D'effets trop mobile pour qu'ils aient un toit
    Un fluide qui ne coule que dans les veines tailladées

    L'amour est un monument assiégé
    Où l'on se plaît à prier des souvenirs
    Qui vous hantent, âme perdue, sans sourire
    Pour enfin, votre cœur, dérouté

    Cette immonde mise à mort, qu'est l'hymen
    Mènera chacun de nous en Enfer
    Si celui-ci existe qu'on le fasse taire
    Le bonheur n'est jamais sorti de ma gorge saine.


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  • Chose froide et sombre
    Mon démon ma lassitude
    Je libère enfin le diable
    Nourri de visions impardonnables
    Oublier les inquiétudes
    D'un enfant de la pénombre

    Entrelacs d'imagination
    J'invoque l'esprit de Lune
    rêverie d'un mausolée
    pitreries d'un mort-né
    J'oublie là mes amertumes
    Laisser place à la passion

    De craquement d'ongle
    En écailles de dragon
    J'abandonne mon moi
    Oh viens saint émoi
    J'hypnotise ma pulsion
    Je règne sur ma mappemonde


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  • Au coin de cette rue je voulais te dire je t'aime
    La tête baissée j'attendais encore blême
    Chaque pas qui tappe sur l'asphalte me font tréssaillir
    Mais ce n'est jamais toi que j'entend venir

    Au détour d'une rue j'ai croisé un homme
    Ses traits des tiens étaient tout comme
    Sans doute etait-ce toi mais je ne le saurais
    Tu ne m'a pas vu t'attendre pourtant j'attendais

    Je t'ai vu t'éloigner sans oser rien dire
    Ma timidité aidant, de ma voix je ne me suis pas servit
    Ainsi dans cette rue tu partais sans m'entendre
    Et moi je te regardais et soufflais des mots tendres

    Le je t'aime qui t'esperait et que tu n'entendras jamais
    La douceur de ma peau qui n'est plus pour toi desormais
    Pour ne pas dans une rue de mépris pourtant deserte
    Avoir reconnue la seule qui pour toi était faite


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