-
Par Meliss-art le 18 Septembre 2004 à 18:55
Miséreux abondants de souvenirs trop pâles
Affreux torturés par des mains trop bellesJoueurs, cartes en mains, près à vivre le grand jeu
Paresseux, voulant trop, mais ne donnant jamais rienMagiciens, avec des mots, tout ce qu'il y a de plus beau
Sorciers, trop doués, et pour vous et pour d'autresIncompatibles à un cœur, à sa raison d'être et de dire
Ignorants les blessures, des cœurs purs, comme le votreSaoulant sa panse, d'une ivresse trop impétueuse
Balançant, dans son corps les pires coups malheureuxAimant, bien trop fort l'amante d'un soir
Étouffant, de leurs liens, les jours d'une histoireLes amours impensables, sont nombreux sachez le
Offrant l'or mais ouvrant une faille en premier lieuPour à jamais marquer de fer rouge, votre silencieuse vie
Et marcher sur vos rêves qu'ils ont fait naître si doux...
1 commentaire -
Par Meliss-art le 16 Septembre 2004 à 17:51
Temple adoré de parfums enchantant
Colonnes schizophréniées du retour enivrant
Des oiseaux de malheur
Qui peuplent avec ardeur
Leurs robustes chapiteaux
Tout ornés de rameauxSur l'allée parsemée d'immondices naturels
La nature a semé son estomac frêle
Mauvaises herbes aux senteurs
Qui effrayent jusqu'aux vapeurs
D'une eaux malicieuse
Source claire et rieusePollué, l'édifice se repaît de prières
De fidèles venus pour e salut des pierres
Les oiseaux de leurs nids
Balancent des brindilles
Sur le moine pervers
Venu dire son pater.
2 commentaires -
Par Meliss-art le 16 Septembre 2004 à 14:04
L'amour est un monument oublié
Caché par de trop nombreuses épines
Que sont la haine, la rancœur et le mépris
Et qui souillent l'entrée d'un cœur avortéÉmotion si secrète dans un nid maculé
De tâches trop visibles pour qu'on ne les nettoie
D'effets trop mobile pour qu'ils aient un toit
Un fluide qui ne coule que dans les veines tailladéesL'amour est un monument assiégé
Où l'on se plaît à prier des souvenirs
Qui vous hantent, âme perdue, sans sourire
Pour enfin, votre cœur, déroutéCette immonde mise à mort, qu'est l'hymen
Mènera chacun de nous en Enfer
Si celui-ci existe qu'on le fasse taire
Le bonheur n'est jamais sorti de ma gorge saine.
votre commentaire -
Par Meliss-art le 16 Septembre 2004 à 13:41
Chose froide et sombre
Mon démon ma lassitude
Je libère enfin le diable
Nourri de visions impardonnables
Oublier les inquiétudes
D'un enfant de la pénombreEntrelacs d'imagination
J'invoque l'esprit de Lune
rêverie d'un mausolée
pitreries d'un mort-né
J'oublie là mes amertumes
Laisser place à la passionDe craquement d'ongle
En écailles de dragon
J'abandonne mon moi
Oh viens saint émoi
J'hypnotise ma pulsion
Je règne sur ma mappemonde
1 commentaire -
Par Meliss-art le 14 Septembre 2004 à 11:38
Au coin de cette rue je voulais te dire je t'aime
La tête baissée j'attendais encore blême
Chaque pas qui tappe sur l'asphalte me font tréssaillir
Mais ce n'est jamais toi que j'entend venirAu détour d'une rue j'ai croisé un homme
Ses traits des tiens étaient tout comme
Sans doute etait-ce toi mais je ne le saurais
Tu ne m'a pas vu t'attendre pourtant j'attendaisJe t'ai vu t'éloigner sans oser rien dire
Ma timidité aidant, de ma voix je ne me suis pas servit
Ainsi dans cette rue tu partais sans m'entendre
Et moi je te regardais et soufflais des mots tendresLe je t'aime qui t'esperait et que tu n'entendras jamais
La douceur de ma peau qui n'est plus pour toi desormais
Pour ne pas dans une rue de mépris pourtant deserte
Avoir reconnue la seule qui pour toi était faite
1 commentaire
Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique