• Feuilles d'automne
    Tombent et s'envolent
    Au paradis
    Ou en Enfer
    On a vecu la même galère

    Feuilles d'automne
    Feuilles d'autrui
    Comme une pomme
    Mon coeur est cueilli
    Avant le froid de mon hiver

    Feuilles d'automne
    Et froids polaires
    Le vent souffle
    L'arbre meurt
    De sa cime, l'oiseau pleure

    Feuilles d'automne
    Neige mon âme
    Sur tes printemps
    Passés et blêmes
    La moisissure de tes paroles
    Et l'abandon de ton soleil

    Feuilles d'automne
    Meurt et sourit
    Pleine aura été sa vie
    Bourgeon a vu l'été
    Et avant l'hiver s'est en allé


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  • Ce n'est pas avec mon jugement d'esthète
    Que je gommerai à jamais de ma mémoire
    Les talons hauts résonnant dans ma tête
    Et toutes mes idées que tu as fait naître noires

    C'est en cherchant profondément en moi
    Que j'eu trouvé en la terre de mes abysses
    Le courage de comprendre que ce n'est pas toi
    Qui m'a appris que cinq et cinq font dix

    C'est cette énergie qu'il me manquait
    Pour affronter les fantômes de ta disparition
    Un feu qui me permet de ne pas avoir de regret
    Quand je tue d'un trait l'auteur de l'abandon

    J'ai rendu à ta sacro-sainte foi, le malheureux espoir
    Qui fermement te tenaillait peut être depuis longtemps
    Celui que tu avais sûrement de nous revoir
    Et de nous aimé fortement soi-disant

    Je ne crois plus en cet amour ambigu
    Pas plus qu'a ta belle figure d'ange
    Tu croyais avoir tes fautes perdues
    Les apparences trompent et elles dérangent

    L'oublie n'est pas de ma langue, malin!
    Bien élevée dans le coton de tes mensonges
    Le pardon s'est trompé trop souvent de chemin
    Mon berceau n'est pas de tes cauchemars mais de mes songes


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  • Je suis l'ennemi de mon père
    La nuit hantant mon repère
    J'entendais les pas de sa blonde
    Montant les escalier de ma maison

    Mon père est mon ennemi
    Premier sur ma liste
    Je le tuerai de ma mémoire
    Et l'enterrerai à jamais

    Je suis la fille de cet homme
    Illustre inconnu
    A six ans je n'en avais plus
    Je suis la fille de cet imbécile

    Mon père n'existe plus
    D'affection je n'ai jamais eu
    Disparais de ma vie à jamais
    Tes insultes ne m'atteignent pas

    Je suis fière de moi
    Même si colère et tristesse se marient
    D'avoir enfin tiré une croix
    Sur ton visage maudit

                                         


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  • Allongée sur son balcon fleuri
    De chrysanthèmes noircies
    Elle regarde heureuse
    L'étoile radieuse

    La main sur son ventre
    Elle dévore cette antre
    De son regard provoquant
    Malgré ses yeux d'enfants

    Allongée sur le balcon fleuri
    De chrysanthèmes noircies
    La jeune fleur rose
    Prend la pose

    Les cheveux bruns brillant
    Sur le sol accueillant
    Le vent la mange
    Sa chevelure d'ange

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  • Je pique du nez comme
    Vers le gouffre du néant
    Je pique un somme
    Aux pieds des pleurs d'enfants
    Je pique une pomme
    Aux cimes de l'arbre innocent

    Je plonge mon âme
    Dans le sombre de l'existence
    Je plonge ma flamme
    Dans l'obscurantisme intense
    Je plonge dans l'infâme
    Sang impardonnable des défaillances

    J'abîme les branches
    Des généalogies inutiles
    J'abîme au pli de ma manche
    Les murs aux mots futiles
    J'abîme les cités blanches
    Parfaits Paradis puérils

    J'implore le pardon de qui veut
    Mes péchés sont lourds et injustes
    J'implore l'écoute de mes aveux
    Des meurtres des esprits trop justes
    J'implore à genoux révélant le feu
    Qui brûle déjà depuis des lustres.


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