• Je suis comme aspirée, là où je ne sais pas.

    Il y avait ton nom qui limitait ma vue.
    Il y avait tes mains qui barraient ma route.
    Il y avait comme un goût de toi partout ou j'allais.

    Et dans ces "partout", être aspirée, là ou je ne sais pas.

    Et renaître dans le corps, la tête et le coeur de quelqu'un d'autre.
    Et ne plus te connaître.
    Et réapprendre à te connaître.

    Et ne plus t'aimer. Et t'aimer finalement. Et t'aimer bien. Mais éperduement... Perdue.

    Et surtout aimer ce cercle vicieux dans lequel tu me fais danser.
    Et aimer mourir pour toi.

    Un jour, peut être, renaître dans tes bras...

    Je suis comme aspirée, là où je ne sais pas.



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    Et dans le silence de la nuit, essayer d'entendre ton coeur respirer enfin.

    Aussi loin puisse-t-il être ou paraître.

    Parce que son règne ne s'éteindra pas et qu'en lui c'est cela que j'ecoute.
    Jours après jours.
    Mois après mois.
    Années après années.

    Prépare toi.
    Des guerres toujours il y en aura.
    Et même lovée dans mes draps, moi-même, insouciante je n'y échappe pas.

    Alors dans la froideur de la nuit je me réchauffe au son de ton coeur qui respire enfin.



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    C'est juste un état de malaise passager disait-elle en s'inclinant.

    C'est juste un état d'incompréhension continu pensait-elle tout au fond.

    Avec cela nous n'irons pas loin, tu sais.

    Regarde ces bras autour de nous. On ne s'en satisfait jamais.

    L'homme est ce qu'il est. Il dit "oui" et pense "non".

    Est-ce que j'aime vraiment, en homme sage que je pense être, faire la victime tout en disant "laissez-moi tanquille"?

    Ces paradoxes intemporels qui font de nous, parfois, des monstres...

    Même si quelques fois, on sait qu'il y en a qui ont des étoiles pleins les yeux et qui essayent de le partager, l'homme restera un loup pour l'homme.

    "Alors, cher Monsieur. Vous volez mes roses...
    Vous volez mes roses qui sont ce que j'aime le mieux
    au monde. Vous jouez de malchance, car vous
    pouviez tout prendre chez moi, sauf mes roses.
    Et il se trouve que ce simple vol mérite la mort."



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    Alors comme ça la vie serait une anagramme de nos rêves?

    Un truc qu'on ne comprend pas. Un jeu dont on a toujours eu horreur. Une solution qui met son temps à être dévoilée.

    Trop de temps.

    Appuyer sur la touche "entrée" des ordinateurs IBM du boulot pour voir le temps passer plus vite, et imbécilement se surprendre a croire que plus on frappe cette touche plus ce sera le cas...

    Le même pour tous et pourtant tous si différents.

    Mais on n'est pas des super héros.

    Un sédatif, un tranquillisant, un somnifère, un psychotrope... pas besoin.

    La vie s'occupe de moi. Me rend folle, et m'assomme ensuite.

    Se réveiller sur du Hélène Ségara ou un truc du genre et se dire que c'est ça le début de la journée.
    Que c'est ça tous les jours...

    Décidemment, y'a vraiment des jours sans...



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    Peu sondent l'interieur.
    Ce peu me charme.
    Ce peu est rare.
    Ce peu n'a plus les yeux tournés vers moi.



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