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    I feel you running through my veins.
    Even absent my heart's shouting.
    Absent since so long
    Of any field of vision.

    Your eyes which look at me.
    Your words so sweet.

    You miss me. It's mad.
    Who shall have believed it...

    Your name, by accident,
    without my waiting,
    became my shade.

    And our ideals mingle with
    Our dreams of glory and love,
    Our dreams of smiles at poetry.

    The burning of your wards,
    cools my mind.

    My love, my darling, my trip.
    Resay it to me. Sing it to me. Invite me near you.

    Your name winds to mine without knowing it.
    Your wonderlands became mine.

    There.
    I feel well.
    There.
    I feel well.

    But I am so afraid
    To say it to you.
    Forget things that life taught me.
    I'm afraid to say it wrong.


    * * *

    Je me sens couler vers toi
    Meme absent mon coeur cri.
    Absent depuis si longtemps.
    De tout champ de vision.

    Tes yeux qui me regardent
    Tes mots agréables.

    Tu me manques et c'est fou.
    Qui l'aurai cru...

    Ton nom sans le vouloir,
    Sans que je ne le veuille,
    Est devenu mon ombre.

    Et se mêlent nos idéaux
    Nos rêves de gloire et d'amour
    Nos rêves de "bonjour" à la poésie.

    Brûlantes, tes pupilles,
    Me rafraichissent les idées.

    Mon amour, mon chéri, mon voyage.
    Redis le moi. Chantes le moi. Réinvites moi près de toi.

    Ton nom sans le savoir s'est enroulé au mien.
    Tes ailleurs sont devenus les miens.

    Là.
    Je suis bien.
    Là.
    Je suis bien.

    Et j'ai si peur au fond
    De te le dire.
    D'oublier ce que la vie m'a appris.
    De mal te le dire.



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  • On croit oublier ces pluies tombées pour rien.
    Non.

    Et puis d'autres nous assaillent.
    Parfois plus acides.

    Comme une nuit d'hiver
    J'ai froid à l'intérieur.
    La chaleur me fuit.
    Le doute, lui, non.

    Tes yeux ne ressemblent qu'à l'Enfer.
    Pourtant ce sont les seuls que je ne fuis pas.

    J'ai des visions d'un "nous" qui n'aurait pas marché.
    Et pourtant j'ai voulu que tu m'appartiennes.
    De ce qui n'existe pas j'en ai fait un marche pied,
    Qui élève mes idées vers une terre de raison.
    Même si mes ongles s'obstinent et te retiennent,
    Au fond.


    Où caches-tu cette pièce,
    Qui contient tout tes trophées?

    Où caches-tu les serments,
    Que tu as un jour prononcé?

    Charpies d'un vagabond qui se prenait pour un prince.
    Peu t'en faut pour.

    Ne vois-tu pas la boue qui te recouvre?
    Ou souhaites-tu masquer le visage d'un imposteur?

    Visions d'un "moi" qui apprend à marcher seul.
    Même si parfois, le manque coud mon linceul.
    Et ce qui n'a pas existé, malgré tout, je l'oublie.
    Mes pensées, mes fantasmes, et virtuelle est la vie.
    On croit oublier ces pluies tombées pour rien.
    Non.

    Y'a un homme solitaire là haut sur sa colline,
    Qui semble attendre de voir la Terre tourner.
    Ce monde est si vaste et son rocher si petit...
    C'est un homme, c'est tout.
    Il n'a toujours rien compris...

     

     

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  • Je crois que quoiqu'il arrive, nous affronterons toujours tout, seuls...

     

    Chaque souffrance, chaque frisson, chaque peur, chaque regret... Tout ça, juste... seul.

    La solitude, est une de mes plus grandes peurs... Et je vis avec chaque jour, chaque nuit...

    C'est comme une petite princesse de huit ans qui joue avec des mannequins de plastiques et qui réalise, dans un sursaut, et dans un éclair de lucidité, qu'elle est seule à creer ce monde idéal... Seule à le vivre et à le voir.

    Parce que tout ça, c'est dans la tête. Hein?

    Qui veut jouer avec moi?...



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    Est ce que l'attente est le pire des défauts?
    Attendre que ça s'arrange.
    Attendre un mot, un geste.
    Attendre tout et ne pas aller vers...

    Quand l'impatience se fait ressentir, qu'est ce que l'attente devient?

    Souffrance.

    Ou... Abandon de soi?

    L'attente créee le rêve, l'idéalisation, l'impuissance, finalement...

    Est ce que je dois cesser? Oublier?
    Passer mon chemin et que le chemin se fasse sentier, jusqu'à n'être plus qu'un gouffre dans mon ventre...

    Est ce que je dois cesser? Oublier?
    Ouvrir une porte en omettant de penser qu'on ignore ce qui se trouve de l'autre côté...


    Souffrance.

    Ou... Abandon de soi?

    Attendre tout et ne pas aller vers.

    L'attente est devenue crainte et la crainte n'est qu'un frein.

    Qu'est ce que nous attendons?
    Continuer ou foncer?



    [ J'attend tout d'être ]



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    Le temps passe toujours trop vite dans nos coeurs.
    L'aube est déjà levée, on se retrouve dans la rue, à songer.
    Les corbeaux sifflent mais ils ignorent tout de ton chant à toi.

    Et si cette heure n'était à personne, comme à chacun...

    Et si...

    Il n'y a pas de juge pour tout cela.
    Le rouge envahit jusqu'à la plus petite ombre. Ce n'est pas du sang qui coule en moi. C'est bien plus que cela.


    Et si on laissait cette heure passer. Et si on laissait sa voisine nous transpercer jusqu'au doute. Et si chacune des heures de ce monde devenait une petite parcelle de ce qui nous attend... L'Eternité sans plus aucune solitude.

    Mais il n'y aura pas de juge pour tout cela.

    Avec des "Et si" nous referions ce monde que chacun veut à soi. Que personne n'aura. Personne... Sauf peut être toi.

    Roi vengeur ne te perd pas dans les méandres d'un labyrinthe d'opium et de soie. Au bout t'attendent la froideur de la pierre et plus aucun émoi. Ne cherche pas à te cacher, ne cherche pas de sortie, il n'y en a peut être pas...


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