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    Fais moi lit que l'on dorme toujours ensemble.
    Fais moi veste que je te protège du froid.
    Fais moi eau que je te purifie.
    Fais moi chaise et repose toi sur moi.
    Fais moi béquille que je t'aide à avancer.
    Fais moi fourchette que je te nourrisse.
    Fais moi GPS que je sois ton guide.
    Fais moi mouchoir et vide ton chagrin sur moi.

    Chosifie-moi.
    Fais moi toi-même comme si tu étais mon objet.

    Chosifie-moi que je sois...
    ...Sang pour sang à toi.



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    Au bord d'"elle",
    Y'a des larmes qui coulent.
    Cette fille qui n'en est pas vraiment une.
    Une perle entre les jambes,
    Fallait pas l'prendre pour un con.

    Attablés au bar de son corps,
    "Ils" con-temple ses cons sangsues,
    Sucent,
    Sans aucun sens,
    Sans dessus ni dessous.

    Affrioler l'hiver,
    Forêt luxe-hurlante,
    De frissons à noirceur,
    La peau claire,
    Les yeux rouges,
    Un vrai ours,
    Qui fait peur.

    Y'a des perles qui coulent,
    Une larme entre les jambes,
    Qui n'en est pas vraiment une,
    Fallait pas l'prendre. Un con.

    Au bord d'"elle",
    Tous tètent
    L'amour en or
    Plaqué à ses pieds.
    Et ses "là!",
    Tombent au sol.



    ©



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    A la recherche d'une lumière,
    S'aveugler à force de regarder le soleil.

    Etirée, aplatie comme dans un Piero della Francesca,
    S'anamorphoser.

    Cartésiennes pensées entre deux obsessions bohêmes.

    Ma vie faite de phases et d'étapes qui se suivent et ne
    se ressemblent pas.

    Tout mes moi me mangent de l'intérieur.

    Tout mon toit qui s'écroule
    Quand je n'ai plus ma lumière.

    Déformations réversibles de la vision de la vie

    Des commérages.
    D'écume et de rage.

    Mais tu sais je l'aime.
    Mon ciel étoilé.

    Mais tu sais je t'aime
    Petit prince ailé.
    Elle est.
    Je suis.

    Je te suivrais.

    Pour vivre heureux, vivons.



    ©

    Sur la photo, c'est moi.
    Alors merci de me laisser ici.



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    Zoôn Logon.

    « L'histoire de ma vie n'existe pas. ça n'existe pas. Il n'y a jamais de centre. Pas de chemin, pas de ligne. Il y a de vastes endroits où l'on fait croire qu'il y avait quelqu'un, ce n'est pas vrai il n'y avait personne.

    Je n'ai jamais écrit, croyant le faire, je n'ai jamais aimé, croyant aimer, je n'ai jamais rien fait qu'attendre devant la porte fermée.

    Je me suis dit qu'on écrivait toujours sur le corps mort du monde et, de même, sur le corps mort de l'amour.
    »

    Regarder filer les étoiles.
    Bouche bée.
    Le B-A Ba d'une plume sur le coin d'une table qui balance.
    Qui chancelle.

    Rêver c'est aussi simple que de tomber dans un trou en marchant.
    Avec un peu de chance au fond y'aura le monde merveilleux d'Alice.

    Et pas de réveil.
    Explosions de couleurs.

    Ma ville est grise. C'est grisant.

    Ma mère m'a offert une théière en fonte.
    J'ai fondu devant. Mais j'ai pas droit au thé.
    Et moins à la fonte qu'au fer.

    J'ai regardé fuir vos yeux...
    Y'a un goût léger de quelque chose d'inconnu et d'excitant quand on regarde le ciel.
    Mystérieux qu'il est, le vôtre.

    Comment vous le peindre?
    Ciel de vanille.

    « On se reverra au paradis. Quand on sera tout les deux des chats. »

    Petite fille à l'air sérieux. Pas toujours sage.
    Un rien pompe l'air. Parce que franche et timide à la fois. Muette. Mouette. Rieuse.

    Haine moi. Et s'y complaire.

    Ma vie c'était, c'est et ce sera des dessins sur tout support.
    Habilles moi de papier. Habilles moi de crayons. « Dessines moi un mouton. »

    Il neigeait quand je suis née. Moi, je trouve ça joli.

    « Pink and black happy sad words take me out of this world. »

    J'ai un cochon blanc en peluche qui adore se mettre sur le dos, une patte de chat sur ma main, une écharpe trop longue, un cuir usé, des chaussures qui le sont tout autant. Et des jeans toujours trop longs ou avec des ourlets mal fais.

    Y'a pas de trait pour me définir. Un peu sauvage et docile à la fois. Binaire parfois, oui.
    Je ne suis pas portraitisable.

    Un peu poète. Parce qu'« écrire, c'est aussi ne pas parler. C'est se taire. C'est hurler sans bruit. »

    Les étoiles, là haut, quand elles ont finis de filer je n'ai qu'à me tourner et je sais que ce soir ce sont celles de ses yeux qui brilleront pour moi.

    Petite flamme qui vacille.

    Reflex et mises au point, miroirs et objectifs, flous intemporels et cadrage, couleurs ou noir et blanc, sensibilité et lumière, ouverture, zoom...

    « Le portrait d'un être qu'on aime doit pouvoir être non seulement une image à laquelle on sourit mais encore un oracle qu'on interroge. »

    Lisez entre les lignes. Je ne suis ni simple ni complexe. Pas plus que le juste milieu incarné.

    Encore un peu enfant. Tête en l'air j'essaye quand même de la garder sur les épaules.
    Je fais des projets. Beaucoup. Trop?

    Mais quand je repense à cet « avant », je me dis finalement, qu'aujourd'hui ma vie n'est pas si mal. Et j'ai envie d'avancer, de sauter des étapes.

    Ne jamais regretter. Quelqu'un de précieux m'a dit ça un jour. Sauf que je ne crois pas que ce soit dans mon tempérament de gamine capricieuse.

    J'ai une parcelle de ciel posé sur mon épaule et le plus doux des regards posé au creux de mes pupilles. Entre les esprits cartésiens et le trop-plein de rêveries. Moi petit chat, plume trop blanche et étoile pâte-à-fixée sur un mur, je suis pas malheureuse. Ça non.


    « Il faut éviter de penser à ces difficultés que présente le monde, quelquefois. Sans ça, il deviendrait tout à fait irrespirable. »




    [Avec des citations de Marguerite Duras,
    André Breton, et Antoine de Saint Exupéry,
    un extrait du film "Vanilla Sky" et une phrase
    tirée des paroles d'une chanson de
    Caroline Lufkin.]



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    Il m'a dit :

    "Parait que quelque part, il existe un monde ou les larmes sont en cristal et que le sang est en or.

    Envie de partir las bas...

    Tu viens avec moi?"


    Je lui ai répondu que le chemin que je suivais était celui qui mène à un endroit ou l'or et le cristal n'ont pas tant de valeur.

    Pas tant que tout ce sur quoi il a tiré un trait.

    Malencontreusement.

    Et moi je lui ai dis ça en pensant à son autre échappé. Comme un oiseau extirpé de sa cage.

    Le genre qu'on pense inaccessible pendant longtemps et qu'on découvre enfin plein d'une vraie sensibilité, d'une vraie personnalité aussi. Plein de vraies choses que l'autre n'aura jamais.
    L'autre c'est ce mec qui a dû se taper trop fort la tête contre ses rêves. Brisés désormais.


    Y'a pas de parti à prendre dans une histoire comme celle là. Mais avec du recul, quand même, j'ai envie de dire que "petit frère de cœur" n'est plus qu'un vieux souvenir heureux au milieu d'une histoire malheureuse. Vieux et enterré.

    C'est triste de voir les gens changer et s'éloigner.
    Moi j'ai ma bougie rouge pour m'éclairer. Celle d'un "petit frère" porté disparu.

    Et de vrais amis. Qui n'oublient pas ceux qui comptent pour eux. Que je n'oublierai pas non plus.



    ©



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