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    Je déteste du verbe haïr les personnes type « gueule d'ange » qui se croient tout permis sous prétexte qu'elles découvrent qu'elles aussi possèdent des sentiments humains amoureux. Si c'est pour laisser toute autre petite flamme d'humanité de coté à quoi cela sert-il?

    Profiter des autres, les manipuler, perdre toutes les étoiles qu'on avait dans les yeux...
    La vie, le monde, ce ne sont pas une personne.
    Et, parlant en connaissance de cause, je peux affirmer que c'est dans un climat de vérité, de confiance, d'organisation parfaite, que les histoires de cœur de 7 à 77 ans se déroulent le mieux, et pour le couple en lui-même, et pour l'entourage des deux acteurs de ce dernier.

    Et très sincèrement, si un petit mensonge ne fait pas de mal de temps en temps, si vouloir passer le plus de temps possible avec la personne qu'on aime est loin d'être une chose à blâmer, si une certaine « régression » s'opère lors des premiers mois de passion sentimentale... il n'en n'est pas moins que lorsque ces petites choses, somme toute normales, font souffrir une ou des personnes, il faut s'avoir s'imposer une remise en question. C'est ça être adulte... et amoureux qui plus est.

    Apprendre à gérer toutes ces choses n'est certes pas rien, mais parler à un mur, se prendre la violence d'un être cher dans les dents, ne plus réussir à dormir et avoir mal au ventre faute du trop-plein de stress... ça non plus ce n'est pas rien.

    Il y a des efforts à faire. Faites les. Faisons les ensemble. Mais par pitié, je ne veux plus avoir à essuyer ses larmes...



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    Elle avait cette odeur de tous les jours,
    D'une femme mal baisée.
    Pas pour autant moins regardée.

    A l'aveuglette elle avançait pourtant avec assurance.

    Toujours la tête haute. Mais les yeux rivés au sol.

    Qu'atteindra-t-elle dans sa bonté?

    Qu'elle plaisir pourtant de la voir si frustrée!
    La demoiselle en redemande, elle aime se battre
    Contre les hommes de ses "vas et viens" !

    Et sous ses lunettes et son maquillage léger se cache un fauve...
    Sous l'abri bus de ses pensées mal cachées, se terre un putain de fauve,
    Dont on a coupé les griffes.



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    C'est une main posée sur une robe de dentelle,

    Sa robe de dentelle.

    Une main froide sur une si jolie robe.
    Une main fuselée,
    Presque maigre,
    Presque crochue,
    Presque inhumaine,

    Sur la robe immaculée et dentelée.
    Dent de lait. Petite robe.
    Petites dents fines cisaillant.
    Assaillantes.

    Une main comme un ciseau cranté sur la jolie robe de dentelle,
    Prête à la mordre, elle.

    C'est peut être dans ma tête la jolie robe de dentelle.
    Mon cerveau replié comme un charmant bout de tissu.
    Et les dents assaillantes, le ciseau cranté...

    ...C'est peut-être moi?



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    Elle avance les bras ballants
    Dans la fourmilière,
    Retenant au maximum le moindre de ses soupirs,
    Les poings serrés sur des vécus malsains,
    Dégageant des odeurs de malaise,
    Mais toujours prenant sur soi,
    Toujours prenant la vie comme un éternel défi.
    Le genre qu'on ne peut refuser.
    Le genre où il ne faut pas déclarer forfait.
    Où faut pas tricher.
    Pas crier comme un Munch.
    Juste faire la sourde-oreille.
    L'aveugle-œil.

    Dans ses tenues maussades elle défie la vie
    Chaque jour, chaque heure, chaque minute, chaque seconde, chaque nanoseconde, et micro cosmos, et « mes amis, mes amours, mes emmerdes ».

    Des insectes dans sa tête. Parfois.
    Sous l'arc de triomphe de ses souvenirs sélectionnées.
    Classés. Comme tout le reste.

    Mais non, elle ne survit pas, non.

    Elle est juste heureuse de faire un pied de nez à cette putain de vie et les embûches qu'elle aura semée sur sa route.

    B.O.N.H....

    A suivre...



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    Et la communion d'un baptême aux cents noms
    Me fît femme aux mille prénoms
    Et les deux se mélangent et forment
    Des unions de noms et de prénoms.
    Et ils se lient et communient.
    Et ainsi de suite.

    Moi je me tiens au milieu de la plus baptisée de toute
    Moi je me sens parfois comme la femme d'un Dieu.



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