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    Zoôn Logon.

    « L'histoire de ma vie n'existe pas. ça n'existe pas. Il n'y a jamais de centre. Pas de chemin, pas de ligne. Il y a de vastes endroits où l'on fait croire qu'il y avait quelqu'un, ce n'est pas vrai il n'y avait personne.

    Je n'ai jamais écrit, croyant le faire, je n'ai jamais aimé, croyant aimer, je n'ai jamais rien fait qu'attendre devant la porte fermée.

    Je me suis dit qu'on écrivait toujours sur le corps mort du monde et, de même, sur le corps mort de l'amour.
    »

    Regarder filer les étoiles.
    Bouche bée.
    Le B-A Ba d'une plume sur le coin d'une table qui balance.
    Qui chancelle.

    Rêver c'est aussi simple que de tomber dans un trou en marchant.
    Avec un peu de chance au fond y'aura le monde merveilleux d'Alice.

    Et pas de réveil.
    Explosions de couleurs.

    Ma ville est grise. C'est grisant.

    Ma mère m'a offert une théière en fonte.
    J'ai fondu devant. Mais j'ai pas droit au thé.
    Et moins à la fonte qu'au fer.

    J'ai regardé fuir vos yeux...
    Y'a un goût léger de quelque chose d'inconnu et d'excitant quand on regarde le ciel.
    Mystérieux qu'il est, le vôtre.

    Comment vous le peindre?
    Ciel de vanille.

    « On se reverra au paradis. Quand on sera tout les deux des chats. »

    Petite fille à l'air sérieux. Pas toujours sage.
    Un rien pompe l'air. Parce que franche et timide à la fois. Muette. Mouette. Rieuse.

    Haine moi. Et s'y complaire.

    Ma vie c'était, c'est et ce sera des dessins sur tout support.
    Habilles moi de papier. Habilles moi de crayons. « Dessines moi un mouton. »

    Il neigeait quand je suis née. Moi, je trouve ça joli.

    « Pink and black happy sad words take me out of this world. »

    J'ai un cochon blanc en peluche qui adore se mettre sur le dos, une patte de chat sur ma main, une écharpe trop longue, un cuir usé, des chaussures qui le sont tout autant. Et des jeans toujours trop longs ou avec des ourlets mal fais.

    Y'a pas de trait pour me définir. Un peu sauvage et docile à la fois. Binaire parfois, oui.
    Je ne suis pas portraitisable.

    Un peu poète. Parce qu'« écrire, c'est aussi ne pas parler. C'est se taire. C'est hurler sans bruit. »

    Les étoiles, là haut, quand elles ont finis de filer je n'ai qu'à me tourner et je sais que ce soir ce sont celles de ses yeux qui brilleront pour moi.

    Petite flamme qui vacille.

    Reflex et mises au point, miroirs et objectifs, flous intemporels et cadrage, couleurs ou noir et blanc, sensibilité et lumière, ouverture, zoom...

    « Le portrait d'un être qu'on aime doit pouvoir être non seulement une image à laquelle on sourit mais encore un oracle qu'on interroge. »

    Lisez entre les lignes. Je ne suis ni simple ni complexe. Pas plus que le juste milieu incarné.

    Encore un peu enfant. Tête en l'air j'essaye quand même de la garder sur les épaules.
    Je fais des projets. Beaucoup. Trop?

    Mais quand je repense à cet « avant », je me dis finalement, qu'aujourd'hui ma vie n'est pas si mal. Et j'ai envie d'avancer, de sauter des étapes.

    Ne jamais regretter. Quelqu'un de précieux m'a dit ça un jour. Sauf que je ne crois pas que ce soit dans mon tempérament de gamine capricieuse.

    J'ai une parcelle de ciel posé sur mon épaule et le plus doux des regards posé au creux de mes pupilles. Entre les esprits cartésiens et le trop-plein de rêveries. Moi petit chat, plume trop blanche et étoile pâte-à-fixée sur un mur, je suis pas malheureuse. Ça non.


    « Il faut éviter de penser à ces difficultés que présente le monde, quelquefois. Sans ça, il deviendrait tout à fait irrespirable. »




    [Avec des citations de Marguerite Duras,
    André Breton, et Antoine de Saint Exupéry,
    un extrait du film "Vanilla Sky" et une phrase
    tirée des paroles d'une chanson de
    Caroline Lufkin.]



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    Est ce que le plus dur c'est la période d'incubation?
    La tentative de guérison qui a chaque fois échoue ?
    Ou l'arrivée au paroxysme de la souffrance?

    Ou encore tanguer entre souffrance et bonheur?...

    Je me l'étais pourtant promis...

    Et les migraines continues de taper à force de chercher l'immaculé.
    Ca me rappel ce carrelage blanc et froid
    Ca me rappel comme je me hais d'être.


    Ca fait mal et ça fait rien.



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    Une pierre de plus pour ériger l'édifice de nos souvenirs.
    Et dans l'asphyxie d'un soir d'été
    Se surprendre à aimer regarder mon propre mausolée.
    Moi je n'ai que du sang pour peindre ce mur.
    Et seulement ta salive pour cracher dessus.

    Et lorsque mes ongles cherchent à effriter cette roche salis par nos souvenirs...
    Qu'est ce qui se cache derrière nos convictions ?
    Je construis mon propre temple, et il n'y aura aucun fidèles,
    Je reste caché des hommes qui n'on rien à m'apprendre.
    Préférant la quiétude de mon futur tombeau


    Dans une heure que seront nous, dis?
    Au sommet d'un temple sans religion
    Voir la foi de ces hommes qui s'oublient.
    Loin des lendemains terre à terre.
    Entre métamorphisme et métamorphose, j'opère.

    Quand je sens entrer le savoir,
    Et toute cette vermine divine qui me lacère le dos,
    C'est un régal de tout voir à l'avance non ?
    Et nos croyances éteintes refont surface sans prévenir,
    Elles appellent au sacrifice, j'ai déjà donné mes bras pour mille pierres.
    Alors pourquoi dois je supporter son hideux visage ?


    Parce que dans ce monastère monolithe
    Je ne t'avais pas invité
    Parce que sur ce mur où je t'ai aimé
    Tu as châtré mes reliques
    Cent fois cris ses Ave Maria. Elle ne m'aura pas.

    Je ne veux même plus y penser,
    Sans nom j'avance et j'erre à la recherche de quelque chose qui n'existe pas.

    Je ne crois plus en rien
    Sans clairvoyance je vois pourtant venir le précipice. Sa profondeur. Ces oubliés.
    Mais ceux qui tombent restent toujours aussi hautain,
    Peut être parce qu'ils se sont lacérés le visage et qu'aucune larme n'est apparue.
    Plus tard, tu comprendras.


    Quand je t'aurai rejoins. Quand je ne pleurerai plus.
    Et qu'enfin les aiguilles se remettront en place.
    Le vent tournera en ma faveur, il t'enverra un avertissement.

    Quand le mur s'effondrera. Quand un soleil rouge renaîtra.
    Je serais la seule lumière digne de t'éclairer, tu y croiras,
    L'éclat de grenat dans mes yeux, tu te souviendras de cette erreur.

    Quand vous brûlerez d'envie de me rejoindre dans cet Enfer...
    Dans cet Enfer,
    L'Enfer...


    Où chacun à sa place.



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    Dans leurs regards se rassurer de ne pas être aussi monstrueuse qu'on me la parfois susurré... Comme des marques autour du poignet. Comme une voix cassée brisant le silence et l'indifférence. Comme un ciseau pour arracher les blessures.

    Paradoxical. Paranoid.

    Dans vos pupilles absentes ne pas savoir ce qu'on vaut mais que c'est toujours mieux que ce cadeau que vous m'avez offert. Pourquoi ces larmes, dis? Pourquoi ces lames?
    Pourquoi le carrelage c'est froid?
    Pourquoi ma tête tourne?
    Pourquoi j'ai mal?
    Tu l'as bien voulu.

    Paradoxical. Anxiolytic.

    Dans mes yeux vident de sens, sans essence, pleins des absences, y'a vous, pourtant, tout au fond. Je vous noie dans mon humeur vitrée lors de mes journées de mauvaise humeur.
    Et je vous pleure. Autant que vous m'avez asséché.

    Paradoxical. HeartBreaker.



    ©



    (A K. et B. : Merci)


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    Ne cherchons pas plus loin que le fait que Cupidon prend un malin plaisir à me rater.
    Ou comment fuir la responsabilité qu'on a dans le fait de ne pas savoir se faire aimer.
    Aimer vraiment.

    La moitié de moi même me fuit déjà.
    Aveuglée, sans doute, par la haine omniprésente du monde qui nous entoure.
    Peut être que c'est derrière de hautes montagnes ou à l'interieur d'une forteresse insondable qu'elle trouvera ce qu'il faut de parfait en elle.

    Moi je n'ai pas la force. Et je ne veux pas être parfaite. Je veux juste ce qu'il me manque.
    Et ce n'est peut être pas si bête que ça en a l'air

    Et je perds des bouts de moi dans vos bras.

    La fleur bleue à peur de s'étioler... Innondez là de tendresse.



    ©


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