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    A la recherche d'une lumière,
    S'aveugler à force de regarder le soleil.

    Etirée, aplatie comme dans un Piero della Francesca,
    S'anamorphoser.

    Cartésiennes pensées entre deux obsessions bohêmes.

    Ma vie faite de phases et d'étapes qui se suivent et ne
    se ressemblent pas.

    Tout mes moi me mangent de l'intérieur.

    Tout mon toit qui s'écroule
    Quand je n'ai plus ma lumière.

    Déformations réversibles de la vision de la vie

    Des commérages.
    D'écume et de rage.

    Mais tu sais je l'aime.
    Mon ciel étoilé.

    Mais tu sais je t'aime
    Petit prince ailé.
    Elle est.
    Je suis.

    Je te suivrais.

    Pour vivre heureux, vivons.



    ©

    Sur la photo, c'est moi.
    Alors merci de me laisser ici.



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    Il m'a dit :

    "Parait que quelque part, il existe un monde ou les larmes sont en cristal et que le sang est en or.

    Envie de partir las bas...

    Tu viens avec moi?"


    Je lui ai répondu que le chemin que je suivais était celui qui mène à un endroit ou l'or et le cristal n'ont pas tant de valeur.

    Pas tant que tout ce sur quoi il a tiré un trait.

    Malencontreusement.

    Et moi je lui ai dis ça en pensant à son autre échappé. Comme un oiseau extirpé de sa cage.

    Le genre qu'on pense inaccessible pendant longtemps et qu'on découvre enfin plein d'une vraie sensibilité, d'une vraie personnalité aussi. Plein de vraies choses que l'autre n'aura jamais.
    L'autre c'est ce mec qui a dû se taper trop fort la tête contre ses rêves. Brisés désormais.


    Y'a pas de parti à prendre dans une histoire comme celle là. Mais avec du recul, quand même, j'ai envie de dire que "petit frère de cœur" n'est plus qu'un vieux souvenir heureux au milieu d'une histoire malheureuse. Vieux et enterré.

    C'est triste de voir les gens changer et s'éloigner.
    Moi j'ai ma bougie rouge pour m'éclairer. Celle d'un "petit frère" porté disparu.

    Et de vrais amis. Qui n'oublient pas ceux qui comptent pour eux. Que je n'oublierai pas non plus.



    ©



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    Immobilisée dans la paresse la plus totale.
    La plus sombre.

    L'envie seulement d'un toi.
    D'un toit.
    Un qui m'abrite et me protège.
    De ses grand bras d'émotion certaine.

    Faire l'aveugle devant un coucher de soleil.
    Parce que y'a des yeux qui reflètent davantage.

    Et que la plus cruelle des maladies m'emporte.
    Si c'est pour te garder là.
    Cette terre à besoin de toi.
    Moi je n'y ai pas de place.
    Moi je te donnerai tout.

    Y'a pas de chanson assez longue. D'instrument assez beau.
    Y'a pas de fête pour fêter ça. Y'a pas de cris assez forts.

    Le seul véritable art est la patience.
    Le monde tourne trop vite.
    Et des coucher de soleil, y'en aura-t-il encore dans peu de temps?
    Partagée entre l'envie de se sédentariser et celle de voyager.
    Mon plus grand rêve a toujours été de savoir voler.
    Aujourd'hui, se demander s'il faut que ça reste un rêve
    Ou si je dois accepter de souffrir un peu pour que me pousse des ailes.

    Je veux aller loin. Je ne veux pas y aller seule.
    Quand tout se dépeuple et que la motivation manque.
    Croire en des mots qu'on a aimé. Qu'on aime. Qu'on aimera.

    Toujours dans sa poche. Entre les étoiles pupillaires et les battements de coeur.

    Moi j'ai un seau rempli de souvenirs.
    Qui vont et viennent dans ma tête.
    Des photos qui s'impriment.
    Sans jamais passer par le négatif.
    Une chambre noire. Où la lumière d'un sourire règne.
    Une rétine jamais vide.
    Et ça me brûle cette envie de tout observer.

    Et ça me brûle.

    Y'a des fossés qu'on sautera.
    A pieds joints.
    'Parait que c'est joli ces mots là.
    Ceux qui sont dans ta poche à toi.
    J'aime, mon imparfait qui m'aide à conjuguer ton verbe.
    Et j'aime ce présent.
    Cristallisé entre nos regards.
    Qui disparaîtra pas. Et ça c'est pas banal.

    C'est pas banal.

    Parce que le désert c'est mon passé. Parce que je l'ai combattu. Parce qu'il cachait bel et bien un puit. Parce qu'il était toi. Et que tu m'abreuves de magie, d'étoiles et de planètes que je ne connaissais pas.

    Parce que j'y crois.



    ©



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    Avancer sans un bruit dans la terreur la plus sournoise.
    Pour ne pas tomber chez sa sœur la folie.
    Asphyxie orgasmique d'un soir de pleine lune.
    Où les questionnements fleurissent l'esprit.
    Bel homme aux milles facettes...

    Cherche, sur les cordes d'un instrument qui n'existe pas, des sons venus de ses entrailles.

    Avancer dans le rêve soudain d'une vie de gloire.
    Avancer vers l'inconnu et l'impossible.
    Dans la chambre noir d'un photographe mort.
    Oubliée dans le bain.

    Trop sombres sont mes nuages, trop blanche est ma peau. Trop contrastée ma vie et mes sentiments.

    Mutter.

    Un Chuchotement.

    La peur du noir c'est un peu comme la vie.
    On ne sait jamais où l'on avance et quand nous tomberons. Cela peut se situer entre l'infini et le très court.

    Avancer la tête en avant. La tête baissée parfois.
    D'avoir trop cru en un monde statique.

    Moi je rêve autant de sédentarité que de voyages.

    Émancipation?

    Avancer vers l'autre et lui tendre la main. Cette main que l'on pensait inutile.
    Pourquoi Dieu n'a t il pas seulement doter les ambidextres de deux mains?

    Maintenant je sais pourquoi. Disait l'enfant plus si enfant que ça.

    Ma main. Mon épaule. Mon cœur. Mes yeux. Mes lèvres. Mon sang. Je te tend tout dans un élan. Jusqu'a me déchirer la peau. La vie. Jusqu'à n'être plus rien. Jusqu'à faire partie de toi. Jusqu'à... la fin?

    Avancer sans un bruit dans la terreur la plus sournoise.
    Pour ne pas tomber chez sa sœur la folie.
    Asphyxie orgasmique d'un soir de pleine lune.
    Ou les questionnement fleurissent l'esprit.
    Bel hommes aux milles facettes.

    M'a sauver de la peur et de la folie.



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    Et celles là, qui courent en moi, comme pour mieux se jeter sur mes joues, elles signifient quoi?...

    Est ce que je suis une voleuse? Aux yeux de qui?
    Ai-je vraiment pris le plus beau des joyaux pour l'attacher autour de mon cou?

    "L'attacher"...

    Elles se ruent en se serrant les une contre les autres. En serrant l'organe battant.
    Elles se meuvent dans un unisson. Elles s'activent et vivent.
    Trop vivantes.

    Elles sont piquantes et douces à la fois. Elles ne savent pas parler. Elles ne savent se taire non plus.
    Elles sont vêtues de joie ou de tristesse. Elles sont l'océan qui m'anime.
    Elles sont ce qui me fait exister.
    Parce qu'avant elles je n'étais rien.

    Mon "moi", mon "je", mon "moi-même". Tous a moitié avoués.
    Quand les mots n'existent pas ou que les maux sont trop forts.

    Quand le poids est trop lourd.
    Le coeur trop petit.
    Le coeur débordant.

    Elles s'y pressent et s'y compressent.
    Elles rougissent le bout de votre nez
    Et tel un clown triste vous rendent autre.

    Et j'aime ces autres que je découvre grâce à elles.
    Qu'elles rendent sensibles et touchants.
    Qu'elles exorcisent.

    J'aime me sentir insignifiante pour qu'elles me disent que c'est ridicule.
    J'aime être heureuse et le ressentir vraiment lorsqu'elles m'accompagnent.

    Mais celles là, qui courent en moi, hésitantes à plonger sur un pull trop grand pour moi, elles signifient quoi?
    Je refuse d'attacher. Je refuse d'enfermer. Je refuse d'interdire. Je les refuse.
    Je refuse de me faire sentir voleuse ou méprisable auprès de qui que ce soit.
    Je ne veux qu'être aimée, heureuse, un point c'est tout.
    Le reste on s'en balance? Je ne crois pas...

    Elles sont qui ? Elles sont quoi?
    Pourquoi me serrent-elles?
    Pourquoi me mettent-elles en boule?
    Pourquoi, si ce n'est pas pour m'aider?
    Pourquoi, si elles finissent toujours par rester au creux de ma gorge?

    Dis, pourquoi ces larmes muettes?



    ©


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